Biodiversité. #SOSCorail pour sauver les mangroves

L’Initiative française pour les récifs coralliens (Ifrecor) et la Fondation de la Mer lancent l’appel à projets #SOSCorail 2024 pour la protection des mangroves.

Soutenu par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le ministère chargé des Outre-Mer, SOS Corail finance des actions pour préserver la vitalité de ces écosystèmes.

En 30 ans, 20% de la superficie mondiale des mangroves a disparu, dont 60% en raison des activités humaines. Selon l’UNESCO, les mangroves disparaissent 3 à 5 fois plus vite que les pertes forestières mondiales globales. Leur déclin a des impacts écologiques et socio-économiques graves. L’appel à projets SOS Corail 2024 a pour objectif de contribuer à la protection et la réhabilitation des écosystèmes des mangroves dans les Outre-Mer français.

Des espaces indispensables à la vie

Les mangroves sont des forêts tropicales situées à l’interface entre terre et mer, le long des côtes et des estuaires. Indispensables à la vie de nombreuses espèces de poissons, crustacés, mollusques mais aussi amphibiens et oiseaux, elles abritent une faune et une flore très riches. Au-delà de la préservation de la biodiversité, les mangroves sont sources d’activités économiques pour les populations locales.

Véritables puits de carbone, avec une capacité de stockage cinq fois supérieure à celle des forêts continentales, elles permettent également de limiter l’érosion des sols, de préserver les littoraux des catastrophes naturelles et jouent donc un rôle primordial contre les effets du réchauffement climatique.

Présentes sur 10 territoires ultramarins où elles occupent 87,796 ha, ces forêts sont inégalement réparties avec plus de 90 % de la surface entre la Guyane (60 %) et la Nouvelle-Calédonie (32 %). La Nouvelle-Calédonie compte à elle seule jusqu’à 24 espèces de palétuviers.

Bon à savoir

  • Dépôt des candidatures en ligne :  jusqu’au 2 avril 2024 minuit (heure de Paris), cliquer sur le lien. Résultats : le 2 juin 2024.
  • Quatre thèmes : protéger, innover, connaître et sensibiliser
  • Structures éligibles : les associations d’intérêt général localisées dans les Outre-Mer français ou Groupement d’intérêt public (GIP) constitués entre l’Etat et les collectivités territoriales de Guadeloupe et de Martinique.
  • Projets attendus : projets concrets de protection et de restauration des mangroves. Durée maximale des projets : 36 mois
  • Sélection : validation administrative et budgétaire du projet par la Fondation de la Mer et l’Ifrecor. Evaluation de la faisabilité et de la pertinence du projet par le comité scientifique.
  • Financement des projets : entre 15 000€ et 150 000€.
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