Le pianiste Jean-Max Mirval a fait de la biguine son univers de prédilection. Il est programmé au Festival de gwoka, ce jeudi 13 juillet, à Saint-François.
Régulièrement, Jean-Max Mirval partage ses créations, son exploration – avec un plaisir sans cesse renouvelé – de la biguine qui a encore tant à révéler. Cette richesse, le pianiste Jean-Max Mirval s’applique à nous la faire apprécier. L’artiste qui partage régulièrement son point de vue en musique sur le quotidien de nos territoires, ses sources d’inspiration…, a enregistré de nouvelles compositions en studio avec de jeunes instrumentistes (Stevie Landre, à la batterie, Claudy Durizot, à la basse, Arnaud Fedhaoui, à la clarinette).
Des titres à diffuser largement
La première étape d’une nouvelle expérience en live, rythmée et pleine d’audace. « On a une image de la biguine, un peu vieillotte avec des tempos lents, une énergie assez moyenne…, et il serait dommage de réduire la biguine à cela », commente Jean-Max Mirval.
En trio (Woulé bigin… pou kilti Gwadloup pa fin, Gyaka) ou en duo (Chromatic Bigin avec le prodigieux Arnaud Fedhaoui, à la clarinette), les titres sont disponibles sur sa chaîne YouTube, pour une plus large diffusion. Chaque instrument s’exprime pleinement apportant une énergie nouvelle à la biguine.
Une musique d’ouverture
« La biguine a toujours été avant-gardiste, rappelle Jean-Max Mirval. Cet esprit d’ouverture a caractérisé la biguine dès le départ, y compris dans les codes vestimentaires. C’est important que ce mouvement d’ouverture continue avec une nouvelle génération, et aussi pour apporter du liant à notre société fragmentée. »
Invité du Festival de gwoka, Jean-Max Mirval se produira avec une nouvelle équipe de musiciens au Casino de Saint-François, ce jeudi 13 juillet, à partir de 20 heures. Dylan Choisy (batterie), Arnaud Fedhaoui (soufflants), Richard Guillaume (basse) et un invité-surprise seront aux côtés du pianiste !
Cécilia Larney
