Big In Jazz Collective : premier concert en Guadeloupe devant une salle comble

L’Artchipel-Scène nationale de Basse-Terre a fait une rentrée musicale flamboyante, en ce début d’année. Ce samedi 21 janvier, le Big In Jazz Collective a offert un beau moment de musique à un public qui en redemandait.

Ils l’ont promis : ils reviendront. Maher Beauroy (piano), Sonny Troupé (batterie), Stéphane Castry (basse), Ludovic Louis (trompette), Tilo Bertholo (batterie), Yann Négrit (guitare), Ralph Lavital (guitare), Jowee Omicil (saxophone) ont présenté les titres de leur premier album, Global pour la première fois en Guadeloupe. Ils étaient – très – attendus et ils n’ont pas déçu !

Depuis leurs premières prestations en live dans l’Hexagone, en 2022, les nouveaux ambassadeurs du jazz caribéen font sensation. Au New Morning, à l’Alhambra, La Villette, La Défense, Jazz à Vienne, Chantilly…, ils ont laissé un public bluffé. Visiblement, l’équation musicale et humaine sonne juste.

Hommage aux standards de la biguine

« Dès le concert au New Morning, à Paris, en février 2022, nous avons constaté que l’accueil du public était particulière favorable, commente Thomas Boutant, manager du Big In Jazz Collective. L’originalité du projet apporte de la fraîcheur dans le paysage musical et l’univers du jazz. Le Big In Jazz Collective rend hommage aux standards de la biguine, revisités de manière moderne et originale par des musiciens qui viennent de diverses influences musicales. »

Pour comprendre l’archimie qui opère au sein du Big In Jazz Collective, il faut remonter le temps, en 2020, au plus fort de la crise sanitaire. Le Biguine Jazz Festival, organisé traditionnellement en août, en Martinique, donne lieu à une résidence de création, réunissant des musiciens de Guadeloupe, Haïti et Martinique.

Chacun s’exprime sans dénaturer le collectif

« La pandémie a été une contrainte qui nous a obligés à annuler le Biguine jazz festival qui se tient chaque année en août, en Martinique, rappelle Thomas Boutant. Cette situation nous a permis de trouver des voies nouvelles. »

Maher Beauroy (piano), Ralph Lavital (guitare), Sonny Troupé (batterie), Ludovic Louis (trompette), Jowee Omicil (saxophone), Stéphane Castry (basse), Tilo Bertholo (batterie), Yann Négrit (guitare).

Partant d’un socle commun, les classiques de la musique antillaise, des instrumentistes réputés, qui ont développé chacun leur carrière à l’international, produisent un nouveau répertoire de jazz caribéen, très inspiré. Chacun parvient à s’exprimer pleinement sans dénaturer le collectif. Une petite prouesse qu’il convient de souligner.

En 2021, le Big In Jazz Collective franchit une nouvelle étape avec l’album Global, reprenant les titres nés pendant la résidence de création. Puis, en 2022, vient enfin le temps du partage avec le public.

Jowee Omicil, le showman

Ce premier live en Guadeloupe, complet 48 heures avant le concert, a permis au public de découvrir le saxophoniste survolté, Jowee Omicil. Un véritable spectacle à lui seul.

Sur cette excellente entrée en matière, le Big In Jazz Collective s’est engagé à revenir en Guadeloupe. « Nous espérons vraiment pouvoir revenir en Guadeloupe, confie Thomas Boutant, plus précisément à Marie-Galante pour le festival Terre de blues, en mai : ce serait un honneur de pouvoir y participer ! »

En attendant, le Collectif qui a brillamment débuté l’année sur la scène de L’Artchipel, en Guadeloupe, pourrait participer à des festivals dans la Caraïbe et à l’international.

Cécilia Larney

Un laboratoire…

« Le Big In Jazz Collective poursuit l’ambition du Biguine Jazz Festival de revendiquer nos valeurs, notre richesse musicale, de mettre en avant notre culture du jazz caribéen, explique Thomas Boutant, manager. Le collectif fonctionne comme un laboratoire où on intègrera au cours de l’année de nouveaux musiciens, un nouveau répertoire. »

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