Après deux années d’arrêt, le festival Caribulles qui met en avant les bandes dessinées, les mangas et les histoires de jeunesse antillaise a repris ce samedi 24 septembre, à Destreland (Baie-Mahault).
Les fans de dessins et d’histoires imagées avaient rendez-vous pour profiter de plusieurs animations, avant le véritable coup d’envoi de la 11e édition du festival le 8 octobre.
Les sabres, les ninjas, les samouraïs et les maid (personnage de bandes dessinées représentant une ménagère) étaient de sortis dans la galerie de Destreland.
Le public était au rendez-vous de pour le festival Caribulles, confirmant ainsi que l’intérêt pour les bandes dessinées et plus particulièrement des mangas en Guadeloupe est de plus en plus important chez les jeunes notamment. Ces animations japonaises ont su séduire le public guadeloupéen avec des histoires philosophiques et innovantes. Cette première manifestation du festival invitait le public à « plonger dans l’univers manga » qui était à l’honneur.
Sept ateliers
L’occasion pour certains de découvrir cet univers et de se familiariser avec la pratique du Cosplay, l’art de se déguiser et d’incarner l’attitude d’un personnage d’un manga. Le festival Caribulles proposait 7 ateliers animés par des dessinateurs, et créateurs de bandes dessinées.
Les visiteurs ont pu faire de l’origami, débattre dans l’arène de débats, s’essayer aux jeux de rôles…
L’animation de l’atelier de dessin était assurée par la mangaka (dessinatrice de manga) Panda Chan, autrice du manga Hell Awake qui raconte l’histoire d’un monde dans lequel une malédiction spirituelle s’abat sur les nouveau-nés donnant aux humains des pouvoirs spirituels et physiques qui les divisent en deux clans.
Les visiteurs ont pu profiter de son expertise et son expérience du dessin type manga, pour découvrir les techniques de dessin.
Tafari Tirolien