Basse-Terre : les finances de la ville vont mieux

André Atallah et son équipe sont sur la voie de l’équilibre des finances de la ville de Basse-Terre.

Réunis en Conseil municipal ce jeudi 15 septembre, les élus du chef-lieu ont pris acte, par une délibération officielle, de l’avis de la Chambre régionale des comptes  (n°2022 0039 du 7 juillet 2022) et de l’arrêté du préfet (n° 971-2022-08-10 00001 du 10 août 2022) qui confirment le redressement financier de la ville.

Selon la CRC, grâce à une bonne gestion des finances par la nouvelle équipe municipale, les objectifs de réduction des charges sont respectés. Ceci permet d’envisager un retour à l’équilibre budgétaire dès 2023.

Les conseillers ont approuvé l’avis du préfet qui confirme que le déficit de fonctionnement cumulé de la ville qui s’élevait à 4,2 millions d’euros fin 2019, n’est plus que de 982 000 euros pour l’exercice 2022. Les représentants de l’opposition ont toutefois voté contre.

Encourager la pratique sportive

Parmi les autres points sur lesquels les élus ont eu à délibérer, il faut noter en particulier l’approbation de plusieurs projets de rénovation d’équipements communaux tels que la crèche de Rivière des Pères (590 000 €) et l’école de musique André Pichon (150 000€).

Toujours préoccupé par l’intérêt d’encourager la pratique sportive, le maire André Atallah a par ailleurs proposé et fait approuver par ses conseillers le projet de création d’équipements sportifs : un terrain multisports dans l’ancienne école Chevalier Saint-Georges (157 000€), et un terrain de padel et touch-tennis dans les installations du Tennis Club de Basse-Terre (81 000€).

Une participation a minima de la ville

Pour tous ces projets, les plans de financement prévoient pour la ville une participation a minima : 4% pour la crèche de Rivière des Pères, 10% pour l’école de musique, 20% pour le terrain multisport Chevalier Saint-Georges, et… 0% pour le terrain de padel et de touch-tennis…

A également été examinée et approuvée par les conseillers (à l’exception des 5 membres de l’opposition) la mise en vente de plusieurs parcelles et immeubles dont la ville n’avait pas l’usage.

« Ce qui est important et satisfaisant, c’est que malgré une situation financière qui reste encore fragile, la ville de Basse-Terre avance », a déclaré le maire André Atallah.

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