La deuxième réunion du comité de pilotage du projet Action Cœur de Ville mis en œuvre dans la cité basse-terrienne a eu lieu ce lundi 25 avril. Tous les partenaires du projet y ont participé.
L’Etablissement public foncier (EPF), le Conseil pour l’architecture, l’urbanisme, et l’environnement (CAUE), le Comité territorial d’Action Logement, la préfecture, ainsi que plusieurs services de l’Etat (DEAL, DAC…) étaient invités à assister à la présentation de l’avancement de ce dossier particulièrement important aux yeux du maire et de son équipe dont plusieurs membres étaient présents à ses côtés.
André Atallah a insisté sur la dimension partenariale des actions menées dans ce cadre. « C’est un travail collectif destiné à donner un autre visage à notre ville, a-t-il rappelé. Je me réjouis que tous ceux qui nous accompagnent en aient compris les enjeux. »
Cinquante-trois actions retenues
Le maire André Atallah a insisté sur le fait « qu’Action Cœur de ville est une opération d’envergure, cohérente et concertée, en particulier avec les habitants, les commerçants, et les usagers. »
L’équipe chargée de la mise en œuvre des dossiers a passé en revue les axes principaux des 53 actions retenues par Action Cœur de Ville. Puis, ont été développées les opérations les plus avancées.
La réhabilitation de la maison Liensol, bâtiment classé situé à proximité de la rivière aux Herbes, fait partie des actions phares. La ville a pour projet de la transformer en lieu d’accueil du public : un restaurant-brasserie au rez-de-chaussée, et un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine à l’étage.
Autre projet important : l’amélioration de la circulation dans le centre-ville, avec l’aménagement d’un deuxième tronçon piétonnier à partir de la place Saint-François et la modification du sens de circulation de la rue de la République.
Impulser une nouvelle dynamique
La valorisation du passage des Marches (face au grand marché) est également en cours de réalisation. Dans le cadre du renforcement de la visibilité de l’activité artisanale et agricole, l’organisation d’un marché nocturne devrait démarrer à l’occasion de la Route du Rhum au mois de novembre.
Au cours de la réunion, bien d’autres opérations prévues à plus long terme ont été évoquées, notamment la création d’un centre socio-culturel à la place de l’ancien cinéma Tivoli au Bas-du-Bourg, la mise en service de navettes électriques (Tuk-Tuk), la valorisation des berges de la rivière aux Herbes ou du parking du bord de mer…
« Il s’agit de définir ce que sera Basse-Terre demain », précise André Atallah. « Basse-Terre possède un énorme potentiel, énormément d’atouts, observe Corinne Vingataramin, directrice de l’EPF. Si chacun des partenaires concernés fait preuve de bon sens et de détermination pour travailler tous ensemble, nous parviendrons à réimpulser une dynamique et créer un véritable renouveau pour la ville. »
