Barbade. La secrétaire générale du CARICOM rend hommage à George Lamming

« La Communauté des Caraïbes (CARICOM) se joint au peuple de la Barbade pour pleurer le décès de l’honorable George Lamming OCC.

Poète, romancier, essayiste, orateur, conférencier, enseignant, éditeur et militant infatigable, George Lamming était plus qu’une icône littéraire. C’était une authentique voix caribéenne. En conférant la plus haute distinction de la Communauté, l’Ordre de la Communauté des Caraïbes (OCC), à Lamming en 2008, sa citation notait que la CARICOM honorait « cinquante-cinq ans d’engagement extraordinaire avec la responsabilité d’éclairer les identités caribéennes, de guérir les blessures de l’effacement et de fragmentation, envisageant les possibilités, transcendant les limites héritées et a applaudi son « énergie intellectuelle, la constance de sa vision et son dévouement inébranlable aux idéaux de liberté et de souveraineté. »

Ces mots résumaient pleinement son extraordinaire contribution à la Région qu’il aimait sans réserve et à laquelle il dévoua son immense savoir-faire. Notre Communauté est plus riche de ses interventions et plus pauvre de sa perte. George Lamming a laissé un trésor d’œuvres qui restent pertinentes et reflètent la condition caribéenne.

Je présente mes plus sincères condoléances à la famille de M. Lamming ainsi qu’au gouvernement et au peuple de la Barbade à l’occasion du décès de cette véritable icône des Caraïbes. »

Source : CARICOM Secretary-General

En savoir plus

George William Lamming est né le 8 juin 1927 à Carrington Village, à La Barbade, de parents africain et anglais. Après que sa mère a épousé son beau-père, Lamming partage son temps entre son lieu de naissance et le domicile de son beau-père dans le village de St David. Lamming étudie à l’école Roebuck et de Combermere. Encouragé par son professeur, Frank Collymore, Lamming découvre le monde de la littérature et commence à écrire.

Lamming quitte la Barbade pour travailler comme enseignant de 1946 à 1950 à Port of Spain, Trinidad, au collège de Venezuela, une école de garçons. Ensuite il émigre en Angleterre où, peu de temps, il travaille à l’usine. En 1951, il devient animateur à BBC Colonial Service.

Ses écrits sont publiés dans le magazine barbadien Bim, édité par son professeur Frank Collymore, et la radio Caribbean Voices de la BBC diffuse ses poèmes et de courts récits. Lamming lit lui-même des poèmes sur Caribbean Voices, y compris quelques-uns écrits par le jeune Derek Walcott.

Le premier roman de Lamming, In the Castle of My Skin, est publié à Londres en 1953.

Il gagne un Prix Somerset-Maugham et il est remarqué par d’éminentes figures comme Jean-Paul Sartre et de Richard Wright. Ce dernier écrit une introduction pour l’édition américaine du livre5. Lamming est ensuite récompensé par une Bourse Guggenheim, et devient un écrivain professionnel.

Il se met à voyager à travers le monde, en allant aux États-Unis en 1955, aux Antilles en 1956 et l’Afrique de l’Ouest en 1958. Son roman suivant, The Emigrants, est centré sur le périple de migrants et le processus de réinstallation est décrit par Quarterly Black Review comme étant « très stimulant. »

Cela montre à quel point les Noirs peuvent être à la dérive lorsqu’ils cherchent un contexte politique, économique et social. Il devrait également être lu comme un exemple de la façon dont les Noirs ont essayé d’utiliser le roman pour raconter leur histoire unique de manière unique.

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