La Convention d’application de la Charte du Parc National, c’est poursuivre une politique environnementale ambitieuse portée par Hélène Polifonte, maire de Baie-Mahault, mise en place depuis cinq ans. Avec Ferdy Louisy, cette convention a été signée, ce jeudi 17 mars, mariage de raison pour la nature.
La commune de Baie-Mahault a deux façades maritimes, une aire maritime, une zone de mangrove, des forêts, une faune et une flore remarquables, originales.
Elle doit, dans le même temps, se développer et apporter à la population toutes les infrastructures qu’elle est en droit d’attendre. Comment concilier ces deux concepts, nature préservée et développement ?
Jusqu’à présent, tout comme son prédécesseur Ary Chalus, Hélène Polifonte et ses équipes, d’élus et techniques, n’ont pas failli.
Hélène Polifonte, maire de Baie-Mahault :
En signant cette Convention d’application de la Charte du Parc National une nouveau pas est franchi, celui qui a été rappelé par Ferdy Louisy : « Il faut pouvoir, dans ce partenariat, respecter plusieurs principes, celui de la connaissance des espaces, de la gestion de ceux-ci, de la protection de cette nature. De plus, il faut, et c’est un impératif, que la population s’approprie cet espace. Il y a donc œuvre de valorisation du territoire en respectant le développement durable, au travers aussi d’un programme alimentaire territorial, avec des jardins partagés, ue charte d’écologie communale. Mais, je sais que vous êtes avancés sur ce plan-là. Il y a aussi un besoin de préserver la biodiversité, gérer les espaces biologiquement sensibles, comme les forêts marécageuses, les espaces maritimes, les espaces verts. Maintenir, en fait, l’équilibre entre développement dynamique et préservation du patrimoine naturel. Tout ceci doit se faire avec l’adhésion de la population. »
Ferdy Louisy, président du Parc National :
Il a incité la commune à s’approprier la marque Esprit Parc National ,que doivent respecter les socioprofessionnels et aussi Rando Guadeloupe, qui doit être un lien de cohésion sociale.
« Il faut avoir, a-t-il conclu, avant de signer avec Hélène Polifonte ce mariage de raison, une approche naturaliste de la vie civile. »
