A un mois des épreuves du baccalauréat, des lycéens de Guadeloupe revendiquent pour l’annulation du Grand oral et la mise en place d’épreuves reposant sur le principe du contrôle continu.
La colère gronde du côté des lycéens, tant au niveau national que régional, avec à peu près les mêmes revendications. En Guadeloupe, après les premières mobilisations de lundi, les lycéens avaient rendez-vous à Providence (Les Abymes), ce vendredi, devant le siège du Rectorat pour une rencontre avec la rectrice de l’académie de Guadeloupe. Ils ont trouvé portes closes.
Jeudi soir, dans un communiqué de presse, le Collectif des lycéens a réitéré ses doléances, telles que l’annulation du Grand oral qui fait débat, la mise en place du contrôle continu pour l’ensemble des filières. En outre, les lycéens souhaitent des sessions de rattrapage pour tous, l’instauration d’aménagement pour les examens de philosophie, ainsi que la non pénalisation de l’absence de rapport de stage pour les filières professionnelles. Concernant les épreuves anticipées, les lycéens réclament une réduction du corpus pour les élèves de Première qui doivent passer l’oral de français.
Lors des premières mobilisations de lundi, les lycéens ont bloqué le passage devant leurs établissements à Baimbridge (Les Abymes), Sainte-Rose et Petit-Bourg. Vendredi 14 mai, la mobilisation s’est poursuivie. Une partie des élèves de Terminale avait rendez-vous au rond-point de Bosredon (Morne-à-L’Eau) pour les lycéens du nord Grande-Terre. Le principal point de rassemblement était devant le Rectorat, aux Abymes.
Une rencontre devait avoir lieu entre la rectrice de Guadeloupe, Christine Gangloff-Ziegler et les élus au Conseil de la vie lycéenne, pour discuter des revendications formulées par les lycéens. Cependant, ils ont trouvé portes closes et un cordon de police pour les accueillir.
D’autres mobilisations sont prévues la semaine prochaine.