Ary Chalus sur les chantiers de Basse-Terre

Le président Chalus a visité les chantiers dont la Région est maître d’ouvrage.

Quatre visites en très peu de temps — il avait été coincé dans les embouteillages à Capesterre Belle-Eau pour un accident à Bananier — pour le président de Région Ary Chalus, vendredi.

C’est que, accompagné de Marie-Luce Penchard, vice-présidente du Conseil régional, il tenait à mettre en avant l’excellent travail des services dans le chef-lieu. Que celui-ci ait pour maire André Atallah, opposant politique, n’a pas d’importance : Ary Chalus travaille pour la Guadeloupe et les Guadeloupéens, pas pour les chefs d’édilité.

Se substituer aux communes en difficultés
financières pour la maîtrise d’ouvrage

Il s’agit, là encore, pour la Région, de prendre la maîtrise d’ouvrage sur les grands travaux de développement. Ce que le président Chalus fait, pour soutenir des projets qui sinon, compte tenu des difficultés financières des communes, ne se feraient jamais.

Première étape, le bord de mer à l’entrée de Basse-Terre. Il s’agit de conforter l’enrochement qui a été créé il y a une vingtaine d’années pour éviter que la houle emporte la route. Mais surtout de poursuivre la construction d’un bord de mer qui se poursuivra jusqu’à la tour du Père Labat, de l’autre côté de la commune. « S’il faut décaser pour le faire, on le fera », a commenté Ary Chalus. Le désenclavement, s’il n’y a pas d’écueil, peut être fait d’ici un an.

Ary Chalus discute technique avec le directeur des services du chef-lieu.

Deuxième étape, la ZAC de Calebassier, qui méritait d’être reprise : parkings défoncés, voirie hors d’usage, réseau électrique devenu obsolète. La région a réalisé les travaux en maîtrise d’ouvrage. Le développement de la ZAC se poursuit.

Troisième étape, le plateau sportif du Carmel, jolies installations, qui vont connaître une rénovation complète. Avec l’installation d’un terrain de handball et de basket ball, un parking.

Une belle coopération
Région-Ville de Basse-Terre

Quatrième étape, l’éclairage de la ville de Basse-Terre : 1982 points lumineux vont être rénovés. « 913 Mégawwatts heure d’économie pour la commune, 137 000 euros », a relevé Sylvie Vanoukia, conseillère régionale, présidente de la commission énergie.

Des conseils le président Chalus n’en manque jamais, quel que soit le problème posé.

« Nous avons besoin de ce soutien de la Région pour avancer », a souligné le maire, André Atallah.

Celui-ci, depuis son entrée à la mairie, reçoit le soutien du préfet, du président du Conseil général, du président du Conseil régional et devrait sans difficultés sortir la ville du rouge d’ici l’année prochaine, a dit la chambre régionale des comptes.

« A pa pawòl anlè. On dit, on fait, le maire est très satisfait des travaux », a conclu Ary Chalus pour qui sortir des bureaux est toujours un plaisir.

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