Arc-en-ciel d’Amour : 30 ans de soutien aux plus précaires

En Martinique, créée en 1990, l’association Arc-en-ciel d’Amour porte assistance aux jeunes et moins jeunes en situation de précarité.

Alfred Varasse, président de l’association
Arc-en-ciel d’Amour.

Au fur et à mesure de ses actions, l’association Arc-en-ciel d’Amour a développé une opération de soutien au sein de la mangrove du Lamentin, haut lieu, dans les années 1990, de la distribution de drogue, notamment de crack.

Ensuite, l’association a porté ses actions vers les sans domicile fixe de la ville de Fort-de-France, distribuant jusqu’à ce jour des repas dans la ville.

Sollicitée par d’autres pays de la Caraïbe

Arc-en-ciel d’Amour a fêté, en décembre, son 30e anniversaire autour de manifestations et de rencontres ciblées. Plusieurs opérations d’hébergement, de nutrition, d’actions diverses et variées auprès du public en précarité ont été menées au cours des ans, allant jusqu’à soutenir des demandes émanant d’autres pays de la Caraïbe.

Ishmaël : l’enfant sauvé de la Dominique

L’association Arc-en-ciel d’Amour a toujours préservé les intérêts et l’image de ceux qu’elle a été amenée à soutenir. Un cas en particulier a pourtant défrayé la chronique locale, c’est celui d’un enfant, Ishmaël, accueilli en Martinique, en provenance de la Dominique. L’enfant nécessitait une aide hospitalière vitale après sa naissance. Son témoignage est poignant de reconnaissance et son désir est de rejoindre la Martinique pour y vivre.

Interrogée, sa mère témoigne pour lui de son désir sans faille : « Ishmaël veut poursuivre ses études en Martinique. Il étudie le français et fait des progrès. C’est son rêve de tous les jours ».

Rodolf Etienne

Ishmaël : « La Martinique m’a sauvé la vie ! »

Le jeune homme, âgé aujourd’hui de 16 ans, est resté proche de l’association Arc-en-ciel d’Amour pour mener à bien son projet. Ishmaël aura besoin du soutien des uns et des autres, le moment venu. « La Martinique m’a sauvé la vie, affirme Ishmaël. Je veux vivre en Martinique et participer à l’identité du pays. Je veux vivre et aussi travailler en Martinique. Après le lycée, je souhaiterais m’installer en Martinique, poursuivre mes études et ensuite m’y installer ».

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