Les chefs de gouvernement du Commonwealth se sont réunis ce week-end à Apia aux Samoa pour discuter de plusieurs problématiques qui concernent les nations membres.
Lors de cette réunion, un texte a été inclus, il concerne les réparations pour la traite négrière. Depuis l’inclusion de ce nouveau texte, les activistes pro-réparations espèrent que les gouvernements responsables de la traite négrière se rapprochent de la mise en place de réparations pour les pays et les populations concernées.
Le Royaume-Uni qui continuait de s’opposer à l’inclusion de ce texte a subi la pression des autres pays membres du Commonwealth dans ce dossier. Lors de la réunion, le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer a demandé aux membres participants de rester concentrés sur les thématiques du changement climatique.
Cependant, les participants ont insisté afin que la question des réparations soit traitée au cours de la réunion en affirmant « qu’il était temps » de poser cette discussion sur la table de réunion du Commonwealth.
Le texte approuvé est un document qui reconnait la nécessité d’avoir des discussions sur la justice réparatrice dans le cadre du dossier de la traite négrière. Le Premier ministre britannique a affirmé que les discussions ne se sont pas portées sur « l’argent » que cela pouvait représenter.
Il a toutefois admis que la compensation financière est un « aspect de la demande de réparations ». Le texte a été signé par 56 dirigeants du Commonwealth dont le Royaume Uni qui s’est longtemps opposé à toute forme de discussion autour de cette problématique.
Source : Antigua Observer