En Guadeloupe, les opposants au pass sanitaire et à l’obligation vaccinale ont défilé dans les rues de Bouillante, en Côte-sous-le-vent, ce samedi 14 août.
Entre les gouttes de pluie, les organisations syndicales, citoyennes et politiques ont scandé une nouvelle fois leur opposition au pass sanitaire et à l’obligation vaccinale. Ce cinquième samedi de mobilisation a réuni plusieurs centaines de manifestants dans les rues de Bouillante.
« Non à la mise au pass des esprits », « Mon corps, mon choix, ma liberté », « Non à la dictature des mondialistes », « Touche pas à mon corps, touche pas à ma liberté »… sont quelques-uns des slogans portés par les manifestants en ce 14 août.
« Ne pas soigner les patients Covid est un acte criminel. »
Elie Domota, leader du LKP
Ouvrant le cortège, les sapeurs-pompiers, opposés à l’obligation vaccinale, étaient suivis de soignants, d’enseignants, mais aussi de citoyens, venus à titre individuel ou en famille « défendre leur droit de choisir ou non de se faire vacciner ».
Lors des prises de parole des représentants du collectif d’organisations qui a appelé à la mobilisation, Elie Domota, leader du LKP, a lancé un appel aux familles dont un proche est décédé de la Covid, faute de soins, à joindre son organisation. « En renvoyant les patients chez eux, sans les soigner, leur état s’aggrave. Ils sont admis en réanimation, puis ils décèdent. Ce défaut de soins aux patients est un acte criminel qui ne peut rester impuni », a-t-il déclaré.
Jean-Marie Nomertin, de la CGTG, a pointé du doigt les responsabilités des élus et des chefs d’entreprise dans la gestion de la crise sanitaire, dénonçant « la présence sur le lieu de travail d’employés positifs à la Covid ». Contre l’obligation vaccinale, la CGTG annonce une mobilisation au sein des entreprises de Guadeloupe à compter du 1er septembre.
D’ici là, le collectif d’organisations syndicales, citoyennes et politiques organise un meeting, jeudi 19 août, à Lamentin et une mobilisation, au Moule, samedi 21 août.
Cécilia Larney
