Agriculture. Des Saint-Luciennes en immersion dans une ferme au Canada

Le Programme des travailleurs agricoles saisonniers Canada-Caraïbes permet chaque année à des ressortissants des Etats membres de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales d’intégrer des fermes de la Colombie-Britannique, du Nouveau-Brunswick, d’Ontario, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Saskatchewan.

Depuis 2020, quelques femmes de la Dominique, de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent vont elles aussi au Canada dans le cadre du Programme des travailleurs agricoles saisonniers Canada-Caraïbes.

Plus récemment, le Service de liaison des Caraïbes orientales (ECLS), l’unité de la Commission de l’Organisation des Etats des Caraïbes Orientales (OECO) chargée de la gestion de ce programme, a lancé l’opération « Les femmes dans l’agriculture » pour prioriser la participation des femmes de l’OECO au programme.

Pour lutter contre le chômage

L’objectif est que les jeunes agricultrices bénéficient d’un emploi saisonnier dans une ferme canadienne, y compris l’apprentissage actif des méthodes agricoles modernes et l’utilisation de la technologie dans l’agriculture.

Les résultats de cette initiative répondent également à un objectif stratégique de la Commission de l’OECO : la réduction du chômage chez les ressortissants des États membres de l’OECO. Notamment, les envois de fonds provenant de l’emploi des ressortissants de l’OECO participant à ce programme sont estimés à plus de 37 millions de dollars communautaires en 2021.

Dans une ferme de Nouvelle-Ecosse

« L’initiative Femmes en agriculture porte ses fruits avec un groupe de 40 femmes de Sainte-Lucie qui seront employées dans une ferme de fraises en Nouvelle-Écosse, a précisé Olaf Fontenelle, chef de l’ECLS. La semaine dernière, 13 d’entre elles sont arrivées au Canada pour commencer leur emploi. Les autres femmes se joindront à elles bientôt. »

Il s’agit d’une étape importante pour la participation de l’OECO au Programme des travailleurs agricoles saisonniers Canada-Caraïbes (PTAS), puisqu’il s’agit de la plus grande cohorte de femmes employées dans une ferme depuis la création du programme il y a plus de 50 ans.

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