Babette de Rozières a été agressée devant son restaurant à Maule, dans les Yvelines. C’était vendredi dernier, 30 avril.
Une voiture est stationnée devant le restaurant La Case de Babette quand celle-ci revient d’une tournée de campagne électorale avec Valérie Pécresse, la présidente du Conseil régional d’Île-de-France. Babette est aussi conseillère régionale en plus d’être la restauratrice inspirée que tout le monde connaît. En ce moment, Babette tracte avec son amis Valérie sur les marchés et dans les quartiers des Yvelines.
Vendredi, elle revient d’une matinée de visites sur le terrain quand elle s’aperçoit qu’il y a une voiture devant le portail de son restaurant. Elle demande à son chauffeur de la déposer devant le restaurant et entre chez elle. Là, elle demande à Fausta, qui est en charge de la maison, d’aller dire au monsieur qu’il ne faut pas stationner à cet endroit, comme le précise un panonceau apposée sur le portail du restaurant. Quand Fausta s’approche de l’automobiliste, celui-ci indique dans des termes limites qu’il n’a pas l’intention de bouger.
« Il m’a fait mal au poignet… »
Babette prend les choses en mains, revient dans la rue et interpelle le conducteur, lui reprochant son ton… « Est-ce ainsi qu’on s’adresse à une femme ? », demande-elle. Tout le monde connaît Babette, aimable mais directe.
« Je pense que c’était un malade parce qu’il a commencé à m’insulter, il m’a saisie au bras, m’a fait mal au poignet. Il m’a secouée. Je me suis réfugiée chez moi, mais pendant que je rentrais, il a continué à m’insulter. Il m’a même appelée Babette ! Il a crié qu’il me connaissait bien ! Et puis, il est sorti de voiture, me menaçant de me donner un coup de boule ! Il était hors de lui. J’ai eu peur, je suis rentrée me réfugier chez moi. »
La fille du conducteur irascible était allée faire une course dans un pharmacie voisine. Elle est arrivée sur ces entrefaites, s’est excusée du comportement du monsieur qui a démarré et a quitté les lieux.
Sur les conseils de la gendarmerie, Babette de Rozières a déposé plainte. Une enquête est en cours.
En effet, en cette période de précampagne électorale, il ne faut pas laisser passer des atteintes à des élus.
