Un curé d’origine béninoise, aujourd’hui écarté de l’église en Martinique, est accusé « d’extorsion de fonds et de délit de paternité par une des paroissiennes ».
Depuis plusieurs jours, l’affaire fait déjà grand bruit dans le monde ecclésiastique en Martinique. Un curé d’origine béninoise, aujourd’hui écarté de l’église en Martinique, est accusé « d’extorsion de fonds et de délit de paternité par une des paroissiennes ». Le curé, lui, estime avoir été évincé par l’archevêché de Martinique sur la base d’accusations mensongères. Il souhaiterait rejoindre la Martinique et reprendre ses fonctions. L’archevêché annonce avoir clôturé son contrat en août 2020 et envisagé son rapatriement au Bénin. Actuellement hors de Martinique, ce curé, censé regagner son pays, conteste la décision de ne pas reconduire son contrat.
La plaignante a fui la Martinique
Le curé évincé affirme par ailleurs avoir déjà été sanctionné par un déplacement de la paroisse du Marin vers celle du Nord de la Martinique. En effet, une femme a déposé plainte contre le curé en affirmant qu’il lui extorquait de l’argent et qu’il aurait entretenu des rapports intimes avec elle, au point où un enfant serait né de ces relations. De plus, la plaignante aurait fui la Martinique vers Toulouse, pour « s’éloigner du curé ». Des accusations dont se défend le curé, qui affirme ne pas connaître son accusatrice, attendant une confrontation. Du côté de la plaignante, si la plainte est confirmée, elle atteste d’une atteinte très sérieuse pouvant aboutir à la révocation de l’homme d’église. Les autorités religieuses au Bénin et la justice à Toulouse ont été saisies.
Rodolf Etienne
