A Saint-Vincent, l’aide s’organise face au volcan et à la cendre

Au total, 20 000 personnes ont été évacuées de la zone rouge dans le nord de l’île, la plus proche du volcan, laissant parfois tout derrière elles dans l’espoir de pouvoir regagner un jour leur domicile. 

En attendant, le volcan gronde toujours. Les explosions se succèdent. Il y en a encore eu une ce samedi 17 avril, après un court répit, vendredi. Les explosions recrachent des milliers de tonnes de cendres qui retombent en pluie sur tout le territoire jusqu’aux îles voisines: la Barbade toute proche et le sud de la Martinique. 

A Saint-Vincent, île d’environ 110 000 habitants, ce sont en partie des prisonniers qui sortent nettoyer les routes avant de retourner dans leur cellule à la nuit tombée. 

Les conséquences de ce déversement permanent de cendres depuis une semaine ne sont pas anodines. Elles polluent les rivières, l’alimentation en eau a été coupée en grande partie et la population n’a plus que 20% de ses ressources habituelles en eau. 

Les secours venus de Martinique sur le navire Ventose, de la Marine Nationale, et des autres îles de la Caraïbe sont parvenus jusqu’au port de la capitale, pour décharger des tonnes d’eau en bouteilles et des vivres. Car, c’est ce dont manquent les populations malgré les efforts du gouvernement de Saint Vincent pour préparer l’éruption de la Soufriere.

Ces autorités ont misé sur la protection des populations dans des centaines de bâtiments en dehors de la zone sinistrée. Mais, au fur et à mesure des jours, la zone sinistrés s’étend sur presque toute l’île avec ces dépôts de cendres incessants.

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