A Saint-Claude, l’association Gallard Doubout réactive son projet « Dé men pou jaden »

Depuis l’apparition de l’épidémie de COVID 19, l’assocation Gallard Doubout avait choisi de mettre en sommeil son projet Dé men pour jaden. Lauréat de l’appel à projet Jardins partagés ou collectifs lancé au mois de janvier par la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF), l’association a décidé de relancer son action avec bon espoir de la voir aboutir bien vite.

Samedi matin, entourée de quelques adhérentds impliqués, la présidente Monique Etienne recevait le préfet Alexandre Rochatte, accompagné de Véroinique Bellemain, directrice adjointe de la DAAF, et en présence des techniciens de Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (lREPS) et du maire de la commune, Elie Califer.

Elle a pu profiter de la visite de ces persponnalités pour leur présenter le site exploité par les bénévoles de l’association et leur expliquer les détails du concept retenu.

Renforcer la cohésion sociale

Modèle d’agroécologie, espace d’expérimentation et de pédagogie, le jardin partagé de Gallard a été conçu pour transmettre les savoir-faire traditionnels, à l’origine mis en pratique dans les jardins créoles.

Il a aussi pour but de proposer des solutions afin de cultiver des produits de la terre dans une zone touchée par le chloredécone. Il a enfin pour finalité de renforcer la cohésion sociale et les échanges inter-générationnels.

Sur les 5 000 m2 occupés par le jardin, sélevait auparavant une décharge sauvage. Le premier travail de Gallard Doubout a consisté à nettoyer cette décharge pour cultiver plantes aromatiques, plantes vivrières, fruits… Les produits sont partagés entre les adhérents et remis à certaines organisations caritatives.

Le soutien du programme JAFA

Avec l’aide de l’IREPS qui développe le programme JAFA (Jardins Familiaux), des animateurs ont pu être formés. Ils seront notamment chargés d’accueillir des scolaires qui viendront régulièrement recevoir des informations à caractère pédagogique et expérimenter par eux-mêmes les techniques culturales transmises.

En dehors des enfants venus des écoles, une trentaine de membres de Gallard Doubout se relaient tous les jours et dès qu’ils le peuvent pour entretenir la parcelle et les cultures réalisées. Dans un proche avenir, un lieu de stockage du matériel de jardin, et une citerne doivent être installés. Un espace de découverte et une pépinière seront créés sous une serre.

L’aide financière apportée à l’association dans le cadre du plan de relance COVID s’élève à 26 000 €.

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