A Marie-Galante la solution d’un broyage électrique de la canne à l’étude

Olivier Serva, député de la première circonscription de la Guadeloupe, donc de Marie-Galante, est à l’origine d’une initiative : une réunion vendredi 7 mai, en visioconférence et un protocole Etat, Région, Département, SRMG et SICAMA pour trouver une solution au problème des planteurs de canne de la Grande Galette.

Depuis le 14 mars, 1 700 planteurs n’ont plus la possibilité de faire broyer leur production à l’usine de Grande Anse : la chaudière a explosé. Une maladresse inexpliquée à ce jour.

La solution proposée et financée par la Région était de transporter la canne (67 000 tonnes) par barges et camions à Gardel, sur le continent. La SRMG achèterait les cannes et louerait le temps de broyage à Gardel, ce qui lui permettait de conserver ses quotas de broyage et de continuer à percevoir les aides de l’Etat et de l’Union européenne.

Mais, les ouvriers de l’usine et certains planteurs soutenus par l’UGTG refusaient cette solution et bloquaient l’accès au port pour empêcher l’emport de la canne, vendredi dernier.

Leurs raisons : la solution du broyage à Gardel leur paraissait une voie vers l’inéluctable, l’abandon puis la fermeture définitive de l’usine de Marie-Galante.

Vendredi, Olivier Serva provoquait une réunion et proposait une solution. Toujours en débat, semble-t-il ce samedi.

Les cannes pourraient finalement être broyées à Marie-Galante cette année. C’est la solution qui a été évoquée par Olivier Serva. 

Il serait possible de broyer la canne en  utilisant le système électrique qui avait été abandonné au profit de la chaudière alimentée par la bagasse de la canne broyée, plus économique puisque quasiment gratuite, sauf le dédommagement des planteurs pour le prix dérisoire de la bagasse.

Le député de la première circonscription a apporté des garanties pour essayer de calmer la colère des Marie-Galantais.

Il a promis, sans doute avec l’assentiment et les finances de ses interlocuteurs institutionnels, que l’outil industriel serait préservé, rénové et modernisé. Et qu’en attendant la canne serait traitée sur place avec un broyage électrique. A suivre. 

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