Les anciens étudiants Guadeloupéens de Toulouse en exemple pour leurs camarades de Martinique.
Entre 1970 et 1985, plusieurs centaines de jeunes Guadeloupéens sont partis faire des études à Toulouse.
La ville rose, dite aussi cité des violettes, est la quatrième ville de France. Elle est surtout connue pour l’excellence de ses universités, les premières établies en France, avec celles de Montpellier et de Paris.
Toulouse a toujours attiré les étudiants antillais parce qu’elle bénéficie d’un climat agréable et d’un riche patrimoine culturel et artistique.
Les étudiants Guadeloupéens — et aussi Martiniquais y ont brillé par la suite et ont mené des carrières qui les ont conduits vers des métiers où ils se sont épanouis et où ils ont pu contribuer à enrichir leurs connaissances et valoriser leurs compétences au service de leurs petits pays.
Constitués depuis octobre 2020 en association, ces anciens étudiants sont aujourd’hui plus d’une centaine et leurs camarades de la Martinique se sont inspirés d’eux pour créer à leur tour leur association.
Toute la semaine qui vient, ils vont multiplier des échanges qui vont s’achever vendredi 17 février par une grande soirée carnavalesque ouverte à tous dans une discothèque de Morin à Saint-Claude.
Prosper Congré, président du CNRBT, Cercle des nageurs de la région de Basse-Terre :
« Les échanges, dit-il, ont débuté sur un groupe WhatsApp. S’en est suivi un repas fédérateur. Puis le courant de sympathie, de solidarité et d’échanges sportifs et culturels connu à Toulouse au sein de l’Association Générale des Etudiants Guadeloupéens, l’AGEG, a fait le reste.
Ils se comptent désormais plus d’une centaine au pays.
Ils sont dans le domaine de la santé, du bâtiment, de l’agriculture, de l’enseignement, des services publics, sociaux, environnementaux et des corps constitués pour la plupart.
Mais on les retrouve aussi en politique où certains sont maires, députés ou président de collectivité.
Les objectifs de l’AGDAT sont de faire perdurer les liens fraternels qui existent entre ses membres et de provoquer des rencontres et échanges conviviaux, de réflexion, informatifs et économiques, sportifs et culturels s’appuyant sur l’entraide et l’amitié.
Elle entretient des liens étroits avec l’organisation sœur de la Martinique, l’AMDAT, créée l’an dernier.
Marche en forêt, plantation d’arbres, repas sur plages, font parties des actions déjà menées.
Un voyage en Guyane au mois de mai avec les frères et sœurs de la Martinique et un autre à la Réunion et dans l’Océan Indien en 2024 sont programmés. Mais, d’ors et déjà, c’est ce vendredi 17 février que tout ce petit monde convie l’ensemble de la population à se retrouver dans une discothèque de Morin à St Claude pour une soirée carnavalesque dont beaucoup se souviendront très longtemps ! »
