Le budget primitif de la commune des Abymes (Guadeloupe) a été voté jeudi 14 avril. Il est de 123,442 millions d’euros, soit 86,660 millions pour la section de fonctionnement et 36,781 millions pour la section d’investissement.
Certains paramètres sont à retenir.
Ainsi, les dépenses réelles de fonctionnement s’établissent à 2 205,84€/ habitant (moyenne nationale : 1 589€)
. Le produit des impositions directes sont de 535,02€ par habitant (moyenne nationale : 625€)
. Les recettes réelles de fonctionnement sont de 1 578,02€ par habitant (moyenne nationale : 1 712)
. Les dépenses d’équipement brut sont de 509,31€ (moyenne nationale : 292€)
. L’encours de la dette est de 1146,02€ par habitant (moyenne nationale : 1031,11.
Ce qui permet aux élus de la majorité de dire que la situation est bonne.
Dans son intervention, le maire, Eric Jalton, n’a pas manqué de rappeler que la commune, dans une période difficile, a su mener sa barque.
« Bien que fortement sollicitée, depuis Février 2020 et pleinement en 2021, au titre de la gestion d’une triple crise (crise sanitaire – crise sociale – crise économique) la ville des Abymes a plus que résisté. Cela nous a demandé un effort constant d’adaptation, une réactivité de tous les instants, à toutes les épreuves pour garantir un service public minimal, continu.
Nous avons transformé notre organisation et nos modes de fonctionnement pour répondre à ce défi d’offrir le meilleur service, tout en protégeant notre personnel, nos administrés, en sensibilisant et en accompagnant notre population.
Le retour de la santé financière de la collectivité a été possible au prix d’opérations exceptionnelles qui sont venues compenser la dégradation du solde déficitaire de l’exercice 2020 (ventes foncières dans le but d’opérations d’investissements structurants, d’équipements majeurs à caractère départemental, régional et de développement économique.
Mais aussi d’un pilotage serré des dépenses de fonctionnement pour générer un résultat positif en fin d’année.
Enfin d’un engagement des opérations d’investissement plus lent que le rythme budgété, engendrant le report de quelques projets programmés. Et ce, vous l’imaginez bien, indépendamment de notre volonté.
Je rappelle à toutes fins utiles que 2021 s’est révélé comme une année de paradoxes; celle d’une crise à triples impacts comme celle de redressement de nos comptes. Nous avons effacé notre léger déficit de 2020 et remis tous nos voyants financiers au vert, notamment notre capacité d’autofinancement, positif pour la première fois depuis 5 ans, et donc notre capacité d’endettement. »
Ce que va confirmer le maire-adjoint Alix Nabajoth : « Nous avons retrouvé notre capacité d’auto-financement. »
Le discours d’Eric Jalton :
