65 actions pour la jeunesse de Guadeloupe

Les arbitrages interministériels attendus suite aux ateliers Jeunesse de la fin d’année dernière en Guadeloupe ont été présentés ce jeudi 17 mars par le préfet de Guadeloupe Alexandre Rochatte, accompagné des jeunes qui ont animé les séances de travail.

Jeunes actifs, étudiants, en voie d’insertion…, la jeunesse de Guadeloupe, dans toute sa diversité s’est fait entendre. Certains, de manière très virulente, lors des mouvements sociaux de novembre et décembre 2021.

A la demande de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, Alexandre Rochatte, préfet de Guadeloupe, avait été mandaté pour ouvrir le dialogue avec les acteurs de terrain sur l’insertion, la formation des jeunes, la culture, le sport, le logement, l’engagement et la citoyenneté… En fin d’année dernière, les propositions émanant des différents groupes de travail ont été présentées aux ministères pour arbitrages.

A court, moyen et long terme

Ce jeudi 17 mars, avec les jeunes qui ont animé les ateliers, le préfet Alexandre Rochatte a présenté le Plan d’actions interministériel pour la jeunesse de Guadeloupe.

Selon les trois grands axes autour desquels les ateliers étaient structurés (Se former et travailler en Guadeloupe, Bien vivre en Guadeloupe, Vivre ensemble en Guadeloupe), le Plan d’actions interministériel pour la jeunesse avance des pistes à court, moyen et long terme. Dans l’immédiat, selon leur profil, les jeunes, qu’ils soient décocheurs, en quête de formation, d’un emploi, porteurs d’un projet de création d’entreprise… peuvent d’ores et déjà bénéficier des dispositifs existants.

« Aucun jeune ne doit rester sur le bas-côté. »

Elisabeth Moréno, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances.

Comme l’a indiqué Elisabeth Moréno, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, lors de son récent passage en Guadeloupe : « Aucun jeune ne doit rester sur le bas-côté. »  La ministre a signé quatre contrats d’Engagement jeune, à Morne-à-L’Eau. Un dispositif d’accompagnement personnalisé des 16/25 ans, confrontés à des difficultés d’accès à l’emploi durable. En Guadeloupe, pour l’année 2022, 2300 jeunes Guadeloupéens en bénéficieront.

L’une des actions qui devrait permettre à ce Plan d’actions interministériel de faire la différence avec les multiples programmes pour la jeunesse élaborés au fil des années, c’est la mise en place d’ici le mois de juillet d’une Conférence permanente de la Jeunesse, espace de dialogue et de propositions. Une mesure qui satisfait les animateurs des ateliers, les premiers concernés.

Cécilia Larney

Pour la Guadeloupe de demain

Loïk Louisy-Louis, Cindy Décimus et Guéric Germain, de l’association Jeunesse Outre-mer.

Instance de référence, la Conférence permanente de la jeunesse devrait voir le jour en juillet. Mandatée par le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte, l’association Jeunesse Outre-mer devra émettre des propositions en concertation avec les animateurs des différents ateliers, les représentants des associations… Un vaste chantier pour relancer la Conférence de la jeunesse, déterminer les commissions dont elle sera constituée, ses membres…

« La Conférence de la jeunesse réunira les représentants de la jeunesse autour de différentes thématiques, explique Loïk Louisy-Louis, délégué régional Antilles-Guyane du réseau Jeunesse Outre-mer. Il y aura à la fois des représentants d’associations, des jeunes, des salariés, des entrepreneurs… pour avoir une représentativité exhaustive de la jeunesse. Ce Plan d’actions interministériel sera porté par la jeunesse pour la jeunesse et avec la jeunesse. Tous les jeunes sont tous les bienvenus pour ce travail sur le long terme, qui s’appuiera aussi sur ce qui a déjà été fait. »

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