On l’appelle Barbecue. Cet ancien officier de police qui a versé dans la violence armée en créant l’un des gangs les plus redoutables d’Haïti donne des interviews à la presse internationale depuis l’attaque de deux centrales pénitentiaires de Port-au-Prince qui lui a permis de délivrer plus de 5 000 prisonniers.
Situation hallucinante en Haïti. Les gangs tiennent la rue. Par un principe de vases communicants, les ministres et hauts fonctionnaires quittent le pays par la frontière avec la République dominicaine tendis que le Premier ministre Ariel Henry, qui était à l’étranger quand l’émeute a éclaté, tente de se maintenir coûte que coûte au pouvoir et surtout de revenir en Haïti.
Les Etats voisins de la Caraïbe, craignant un exode massif, surveillent leurs frontières maritimes. Ils se disent prêts à recourir à la force pour rejeter les migrants à l’eau.
Les Etats-Unis ont manifesté clairement leur intention de ne pas intervenir pour ramener le calme.
Et pendant ce temps-là, Barbecue plastronne :