Le sucre de fruit est le fructose.
Le fructose possède un index glycémique inférieur à celui du glucose mais ceci est lié à son métabolisme hépatique spécifique, c’est à dire que finalement il est utilisé de la même façon par l’organisme (énergie). Il est surtout accompagné dans les fruits de phytophenols, ce qui atténue ses effets délétères.
Ses avantages :
. Il ne surcharge pas le système pancréatique (insuline), et la croyance populaire voudrait qu’il évite l’apparition d’un diabète (mais des études controversées existent sur le sujet, voir plus bas).
. Il est plus facilement toléré par les personnes diagnostiquées diabétiques.
. Il risque moins que le saccharose ou le glucose de provoquer une dépendance et ses cycles hyper- et hypoglycémique ne provoquent pas d’hyperglycémie soudaine chez les sédentaires l’utilisant.
. Il ne provoque pas non plus les effets associés aux hyperglycémies, tel l’hyper-excitation qui, bien comprise, s’exprime par des activités positives très soutenues, mais peut aussi s’exprimer sous forme d’agressivité.
. Il ménage probablement les dents, étant donné que les bactéries doivent mettre plus de temps pour le digérer
Ses inconvénients
. une consommation de plus de 50 g de fructose (équivalent de 800 g de pommes)par jour peut causer des ballonnements, des flatulences, pertes de selles et diarrhée dépendant de la quantité ingérée et d’autres facteurs ;
. il y a une corrélation entre la consommation de sucre ajouté (fructose ou non) ou de jus de fruits et la fréquence de l’obésité.
. il n’induit pas ou peu de sécrétion d’insuline, et pas non plus de sécrétion de leptine qui est une hormone intervenant dans la satiété. Or l’insuline et la leptine sont deux éléments majeurs de la régulation de la prise alimentaire. Donc, à quantité égale, le fructose apporte autant de calories que le sucre de cuisine ou le glucose, mais n’induit pas aussi rapidement la satiété, ce qui aboutit en une consommation plus importante, avec pour conséquence une prise de poids qui n’aurait probablement pas eu lieu si le goût sucré avait été dû au sucre de cuisine ou au glucose
. le fructose est un sucre réduit comme tous les oses. L’ajout spontané d’une molécule de sucre aux protéines, connu sous le nom de glycation, est une cause significative de dommage diabétique (la glycation abîme le collagène des capillaires et des tissus). En ce sens le fructose semble être aussi dangereux que le glucose et ne devrait pas être prescrit contre le diabète
. la survenue de la goutte serait favorisée par la consommation excessive de fructose, principalement sous forme de sucre ajouté dans les boissons non-alcoolisées ou bien les jus de fruits, un risque existant également avec les fruits très sucrés (pomme, orange)
. les allergies alimentaires peuvent coexister avec les intolérances aux sucres. En général, des signes révélateurs d’allergies supplémentaires possibles sont les éruptions et les démangeaisons cutanées, la sinusite ou l’asthme et le rhume des foins.
Source : https://fr.quora.com/