Jeudi 1er juin 2023, de nombreux manifestants et militants se sont rassemblés devant le bureau du directeur des poursuites publiques afin d’exiger que la jeune fille de quinze ans arrêtée dans le cadre de l’affaire de l’incendie qui a causé la mort de vingt élèves de l’école secondaire de Madhia soit libérée.
La jeune fille a été arrêtée et placée en détention provisoire car elle est accusée de « meurtre » dans le cadre de cet affaire.
Selon la piste privilégiée par les enquêteurs, la jeune fille aurait mis le feu dans l’établissement après que son téléphone portable ait été confisqué par un membre de l’établissement. La jeune fille devrait rester emprisonnée avant son jugement qui a été ajourné au 4 juillet prochain par le tribunal.
Pour Wintress Whyte, militante féministe du Guyana, cet emprisonnement est excessif. Elle a rappelé que les pompiers ont du casser un mur pour intervenir car les dortoirs possédaient des barreaux aux fenêtres qui empêchaient l’intervention rapide.
Selon elle, la responsabilité dans le cadre de ce drame est partagée et ne devrait pas être imputée à cette jeune fille. Les autres militants présents sur les lieux estiment également que la faute devrait être considérée comme celle des adultes dans le cadre de cette affaire.
Les militants ont rappelé que la libération de la jeune fille ne signifiait pas que les familles des victimes ne méritaient pas d’avoir la justice pour cet incendie. D’autres militants estiment que la jeune fille doit être accompagnée différemment.
Source : St Lucia Times