Outre-mer/Hexagone : avec des hauts et des bas

Quels que soient leurs parcours ou leur socle idéologique, ces présidents, de De Gaulle à Macron, ont contribué à rapprocher les statuts des départements et territoires d’Outre-mer de celui des régions hexagonales.

De gauche comme de droite, les présidents qui se sont succédé sous la Ve République n’ont fait qu’ancrer toujours plus la France d’Outre-mer à l’Hexagone. Le documentaire De Charles de Gaulle à Emmanuel Macron, les gardiens de l’empire, explique les hauts et les bas de la relation entre l’Hexagone et les Outre-mer sous la Ve République, sans occulter les crises et les moments de défiance. Pour les Ultramarins, l’aspiration à l’égalité des droits et de traitement, la lutte contre les clichés et les raccourcis, sont les pierres angulaires dans l’appréciation de ces soixante-cinq dernières années.

Les habitants ont renforcé leur ancrage dans leur région

De la Martinique à La Réunion, de la Guadeloupe à la Polynésie, de la Guyane à Mayotte, le film montre comment les habitants de ce que l’on appelle « les confettis de l’empire » ont, au fil des décennies, à la fois renforcé leur ancrage dans leur région, et fait valoir leur appartenance à la Ve République. Ils sont à l’image de la France et de sa population : un archipel d’identités, une mosaïque attachée à la République.

Ce documentaire s’appuie sur des archives et de nombreuses interviews d’acteurs politiques et de témoins, parmi lesquels, François Hollande, Marc Vizi, Alain Christnacht, Paul Vergès, Bernard Pons, Michel Rocard, Jean-Louis Debré,  Louis Le Pensec, Olivier Stirn, Margie Sudre, Yves Jegot…

Archives et analyses

Les images d’archives, soigneusement sélectionnées, mettent en perspectives les points de vue de personnalités et témoins ultramarins, dont ceux d’Aimé Césaire, Margie Sudre, Jean-Marie Tjibaou, Elie Domota…Enfin, le documentaire s’appuie sur l’analyse d’historiens et de politologues spécialistes des Outre-mer, dont Justin Daniel (Martinique), Edenz Maurice (Guyane), Sylvain Marie, Jean-Marc Regnaut (Polynésie) et d’observateurs comme la journaliste mahoraise Estelle Youssoufa (Mayotte).

  • Mardi 30 mai, à 21.55 sur Martinique la 1e
  • Mardi 30 mai, à 22.25, sur Guadeloupe la 1e
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