Terre de Blues : des milliers de visiteurs sur un espace réduit, Marie-Galante, pendant quatre jours de fête musicale.
Pour sécuriser Marie-Galante, les autorités ont tenu plusieurs réunions de travail et défini les moyens à mettre en œuvre. La lieutenante-colonelle Isabelle Denis-Hoareau, commandante de la compagnie de Pointe-à-Pitre (Marie-Galante appartient à la juridiction pointoise) a en charge le dispositif de sécurisation du festival.
« En plus des quinze gendarmes qui sont en permanence sur Marie-Galante, explique-t-elle, il y a un renfort de vingt-quatre gendarmes durant le temps du festival. Ils sont affectés sur le Festival Terre de Blues pour des patrouilles mais aussi des postes fixes et mobiles, dans la journée sur le village caraïbe et aux arrivées des bateaux, le soir sur le site du festival, à Murat. »
Le site du festival est sécurisé par une société privée mais les gendarmes sont à proximité pour apporter une aide en cas de besoin.
Le contrôle s’établit aussi en mer pour la plaisance, avec les moyens nautiques de la gendarmerie, dont la vedette Karukera, de la brigade nautique, et la gendarmerie maritime.
L’hélicoptère de la gendarmerie est aussi sur le dispositif, en survol si besoin.
« Il s’agit d’un véritable dispositif 3D, sur terre, mer et dans l’air », relève la lieutenante-colonelle.
Questionnée sur la recrudescence des vols et cambriolages constatée ces dernières semaines, la commandante de la compagnie de Pointe-à-Pitre rappelle qu’il faut fermer portes et fenêtres quand on s’absente de chez soi, même pour peu de temps, et qu’il faut de même fermer sa voiture à clé, ne rien laisser traîner sur les sièges qui puisse attirer la convoitise. Ajoutant : « Pour ce qui est des vols d’opportunité, il faut respecter les principes de base et signaler tout comportement suspect. »