Contribuer à la lutte contre la violence qui mine notre archipel constitue une priorité du président du Conseil départemental, Guy Losbar.
Cette thématique était au cœur de l’échange qu’il a eu mardi 2 mai, à Paris, avec le ministre des Outre-mer, Jean-François Carenco, dans le cadre des travaux préparatoires du prochain Comité interministériel des Outre-Mer (CIOM), prévu courant juin.
Le président Losbar a ainsi évoqué avec le ministre la problématique de la multiplication des passages à l’acte avec — selon les chiffres du SDIS — plus de 35 personnes blessées ou tuées par arme à feu, depuis le début de l’année, et plus de 39 personnes blessées ou tuées par arme blanche, depuis le début d’année.
Réaffirmant que la violence n’est pas une solution et ne doit pas non plus être une fatalité Guy Losbar et Jean-François Carenco ont convenu d’œuvrer conjointement à la mobilisation de l’ensemble des institutions publiques — État, Région, Département communes, EPCI, Justice, Police et Gendarmerie — aux côtés de la société civile (familles, associations, etc.) pour co-construire une réponse territoriale.
Cette construction pourrait aboutir à un plan d’action territorial où chaque partenaire s’engagerait par convention.
Au côtés de l’action de l’Etat en matière répressive, de lutte contre la circulation des armes à feu, pour le Département, cet engagement prendrait la forme de mesures diverses, notamment :
– la lutte contre les troubles du développement et du comportement — du fait de l’observation de l’augmentation des pathologies lourdes — sur le volet accompagnement ;
– l’aide à la parentalité et la prévention des pathologies évitables (addictions aux jeux, aux écrans) sur le volet prévention ;
– le renforcement entamé des dispositifs d’insertion par l’activité ;
– l’augmentation des effectifs d’assistants familiaux ;
– le déploiement d’ambassadeurs de la jeunesse dans chaque commune.
« Au-delà de l’action de l’Etat et de la collectivité départementale, il s’agit d’un problème de société qui requiert une réponse collective impliquant la société civile aux cotés des pouvoirs publics », a souligné Guy Losbar.