Le maire de la Ville de Basse-Terre en appelle à une prise de responsabilité claire, partagée et assumée de la gestion des enjeux du littoral entre l’État, la Région Guadeloupe et la Ville de Basse-Terre.
André Atallah, maire de la Ville de Basse-Terre, et la majorité municipale ont pris connaissance du courrier de la DEAL daté du 4 avril 2023 précisant les conditions de transfert de gestion de la bande des 50 pas géométriques de l’État vers la Région pour la fin de l’année 2024.
Ce courrier exposait également les responsabilités désormais opposables au maire (article L.2212-4 du CGCT) dans le cadre des Zones de menace grave sur les vies humaines et prescrivait la définition de projets de relocalisation visant à la mise en sécurité des habitants.
« Si les réflexions portées par les rapports d’expertises traduisent une volonté réciproque de protéger les vies humaines, les élus du conseil municipal attirent l’attention de l’État et du Conseil Régional sur la nécessaire mise en œuvre de moyens financiers et humains proportionnels aux responsabilités politiques qui seront à assumer », exprime André Atallah dans un communiqué.
Il poursuit : « En cette période de consultation des communes sur la délimitation des zones urbaines à transférer à la Région Guadeloupe, les élus du conseil municipal de Basse-Terre s’expriment pour une prise de responsabilité claire, partagée et assumée de la gestion des enjeux du littoral entre l’État, la Région Guadeloupe et la Ville de Basse-Terre. »
En fait, André Atallah « regrette que l’opposition sur un sujet à si fort enjeu, ait préféré l’abstention à une ligne politique claire à même de rassurer nos concitoyens. »
Il conclut : « La majorité municipale a donc pris ses responsabilités en réaffirmant que les projets d’aménagements ou toute autre initiative prise sur le littoral doivent impérativement considérer la dimension humaine de la problématique et prendre en compte les projets de vie des habitants. »