Réglementer le zouk, telle est la grande ambition des artistes Jean-Marc Templet et Patrick Andrey qui veulent que cette danse voyage davantage à travers le monde.
Chorégraphes, Jean-Marc Templet et Patrick Andrey apprennent, à ceux qui le souhaitent, à mieux maitriser ce rythme sensuel et chaloupé…
Pendant très longtemps, jusqu’au milieu des années 80, les Antilles françaises ont plutôt dansé sur des rythmes à consonance haïtienne, cubaine… Seules les musiques traditionnelles de carnavals parvenaient à ramener un peu de culture locale en début d’année.
Une musique, une danse, une culture
Afin d’enrayer cette déferlante, Freddy Marshall, Pierre-Edouard Décimus et d’autres musiciens antillais ont créé une nouvelle entité musicale propre aux Petites Antilles. Ils n’imaginaient certainement pas la puissance de ce qui allait naître avec Kassav’.
Dans leur démarche musicale, ils modernisent des sons de carnavals emblématiques tout en s’inspirant des rythmiques déjà présentes dans le compas, puis boostées par l’arrivée des nouvelles technologies et notamment des synthétiseurs, ils créent le zouk. Le succès est immédiat et les Antillais, puis le monde entier, s’approprient immédiatement ces nouvelles sonorités. Une nouvelle danse voit alors le jour. Une danse aussi chaleureuse et chaloupée que les rythmes qui l’accompagnent.
Un projet ambitieux
À l’instar de la salsa ou encore de la kizomba, le zouk n’a encore jamais été codifié. C’est dans ce projet ambitieux que ce sont lancés 3 danseurs chorégraphes antillais, deux Martiniquais et un Guadeloupéen : Jean-Marc Templet, Patrick Andrey et Moïse Rippon.
Tout en s’appuyant sur leur travail, le documentaire de Marina Jallier retrace l’histoire du zouk, de la danse qui lui est associée, mais aussi de son évolution.
Lundi 17 avril, à 20 h 05 sur Guadeloupe la 1e
