Guadeloupe. La fédération hospitalière au travail

Le 29 mars 2023 s’est tenue l’assemblée générale de la FHG, Fédération Hospitalière de Guadeloupe, au Centre Hospitalier de Capesterre Belle-Eau.

Le président, le docteur André Atallah, a souhaité la bienvenue aux nouveaux membres du Conseil d’Administration de la FHG et a rappelé l’organisation de cette fédération.

Elle est composée de 35 membres, 3 membres proposés par les 11 établissements qui sont membres adhérents de la FHG et 2 membres en tant que personnes qualifiées.

Le bureau est quant à lui composé de 9 membres.

Le premier point a consisté à pourvoir au remplacement de 3 membres du bureau suite à des départs ou changements d’affectation.

Les 3 membres proposés par le président ont été retenus à l’unanimité, à savoir
– Ida Jighaï, directrice de l’EPSM, Etablissement Public de Santé Mentale de Guadeloupe
– Virginie Gomez, directrice du CHBT ; Centre Hospitalier de Basse-Terre
– Éric Guyader, directeur du CHUG

Le bureau se réunira sous peu afin de déterminer la composition du bureau.

Une visibilité essentielle

Deuxième sujet : Dans le cadre de SANTEXPO, qui aura lieu du 23 au 25 mai 2023 à Paris, la Fédération Hospitalière de France a proposé aux Fédérations Hospitalières d’Outre-Mer de mettre à leur disposition un Stand d’exposition pour la première fois.

Dans cette perspective, la FH Guadeloupe a accepté cette proposition avec un stand de 8m2, et décidé d’y présenter les établissements membres.

En conséquence, il a été décidé que chaque chef d’établissement fasse parvenir deux ou trois phrases de présentation synthétique de son établissement, ainsi qu’un film de présentation d’1,30mn max.

Il est aussi prévu une agora à animer par des présentations ou des conférences. Les établissements seront sollicités et devront faire des propositions. Le bureau validera les intervenants et des thèmes à aborder.

Troisième point à l’ordre du jour : le congrès Antilles-Guyane des fédérations hospitalières. Il aura lieu cette année en Martinique en octobre 2023. Les thèmes validés entre les 3 fédérations sont :

– Les inégalités territoriales en santé

– La Coopération intra-territoriale : retour d’expérience des GHT, Groupement Hospitalier de Territoire

– Attractivités : mode d’emploi

– Prévention, santé et environnement

Sortir les EPS du rouge

Quatrième point, et assurément le plus important : la situation financière des EPS de Guadeloupe et propositions. Le président André Atallah insiste sur ce point. Un dossier est en cours d’élaboration. Il a été auditionné dans le cadre du CIOM et de l’appel de Fort de France.

Il rappelle que le combat mené par la FHG et la conférence des CME (Conférence des Commissions Médicales) concernant la révision du coefficient géographique est sur la bonne voie, avec un rapport de la DREES attendu et déjà finalisé. Il est espéré une révision à la hausse de ce coefficient.

Mais très important, si le dossier des MIG, Missions d’Intenter Général Outre-Mer (MIG-OM) est occulté, les EPS resteront dans le rouge financièrement. C’est ce qu’il a bien précisé lors de ces auditions. Certaines activités de recours, indispensables en termes de santé, ne peuvent pas s’équilibrer financièrement du fait du petit bassin de population. Il s’agira de définir quels sont ces activités pour lesquelles il faut prévoir cette MIG. Dans le cadre du SEGUR santé, il était prévu de travailler cette MIG-OM. Pour l’instant, force est de constater que cette thématique n’y figure pas.

De plus, le président confirme qu’il a sur ce dossier le soutien de la FHF, Fédération Hospitalière de France dont on sait tout le poids. Il faudra aussi travailler la notion de financement “Mixte” pour certains EPS isolés (Marie Galante ; Iles du Nord, etc.), avec T2A et dotation “socle”.

Un groupe de travail se mettra vite en place, un cahier des charges sera établi, et un cabinet expert sera sollicité pour travailler ce dossier. Il sera demandé un soutien financier et un partenariat aux 2 collectivités (Conseil Régional et Conseil Départemental).

« Ce dossier sera capital pour l’avenir de nos établissements de santé », a commenté André Atallah.

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