Dominique. Le surintendant Weekes dénonce la maltraitance des enfants lors d’un rassemblement d’hommes méthodistes
Le surintendant adjoint de la police, Claude Weekes, estime que le système judiciaire de la Dominique devrait agir plus rapidement lorsqu’il traite des cas de maltraitance d’enfants.
Il s’exprimait lors d’une table ronde lors du rassemblement annuel des hommes que l’Église méthodiste a organisée récemment.
Il a été signalé que les abus sexuels sur les enfants continuent de figurer en tête de liste des infractions signalées contre les enfants sur l’île.
« Je vous dis que vous devez faire attention à la façon dont vous traitez nos enfants, a-t-il souligné. Vous devez faire attention à eux et c’est pourquoi cela me fait mal en tant que procureur de police, même si je poursuis des hommes et des femmes pour avoir abusé d’enfants de manière professionnelle, je pense toujours que le système judiciaire devrait accélérer un peu ces affaires. »
Il a poursuivi : « Un enfant ne peut pas être abusé sexuellement et il faut six et sept ans et huit ans avant que l’affaire ne soit appelée… »
Weekes a ajouté : « Cela me fait mal et me fait mal quand nous avons des adultes et des parents qui prennent de l’argent pour tuer des cas. Vous prostituez votre enfant… »
La table ronde s’est déroulée sous le thème : Les hommes brisent le silence sur la violence domestique. »
Le 28 juillet, alors qu’il prononçait une allocution lors du budget national 2022-2023, le président Charles Savarin s’est inquiété de l’augmentation du nombre de cas signalés de maltraitance d’enfants à la Dominique.
Il a révélé que les données obtenues de la Division de la protection sociale indiquent une augmentation de 20% du nombre de cas signalés de maltraitance d’enfants au cours des deux dernières années, allant des abus sexuels, de l’inceste, de la grossesse chez les adolescentes, de la négligence et de la violence physique, « l’abus sexuel des enfants étant le plus répandu au fil des ans avec une augmentation significative du nombre de cas signalés de négligence et de violence physique. »
Source : Dominican News Online