Le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure réalise, du 22 février au 16 juillet 2023, une enquête statistique sur le vécu et le ressenti en matière de sécurité, auprès d’un échantillon de 200 000 personnes âgées de 18 ans et plus.
L’enquête statistique nationale Vécu et Ressenti en matière de Sécurité (VRS), conduite par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) depuis 2022, interroge un échantillon de personnes âgées de 18 ans et plus en France métropolitaine, Martinique, Guadeloupe et à La Réunion.
Enquête annuelle dite de « victimation », elle succède à l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS), en poursuivant le même objectif : mesurer l’insécurité ressentie et les faits de délinquance dont les individus ont pu être victimes au cours de leur vie.
Elle s’intéresse en outre aux préoccupations de la population en matière de sécurité et à leurs opinions vis-à-vis de l’action des forces de sécurité sur le territoire français.
Enfin, en questionnant directement la population, l’enquête vise à refléter le plus fidèlement possible la réalité vécue sur le territoire, sans se restreindre aux personnes qui portent plainte auprès des services de police ou de gendarmerie.
En cela, elle est un complément indispensable aux données provenant des statistiques administratives (dépôts de plaintes auprès de la police et de la gendarmerie nationales).
L’enquête VRS se déroule en deux phases.
La première phase, composée d’un questionnaire « socle » généraliste d’une durée moyenne de 30 minutes, interroge un large échantillon d’individus (200 000) sur les faits subis, leurs opinions et leurs perceptions en matière de sécurité.
Pour la grande majorité des personnes sélectionnées, la collecte des données se fait d’abord sur internet puis, après un certain nombre de semaines, les non-répondants reçoivent un questionnaire papier ou sont contactés par téléphone pour répondre à l’enquête.
La seconde phase, composée d’un questionnaire « thématique », d’une durée moyenne de 20 minutes, vise à approfondir un thème choisi en concertation par le SSMSI et ses partenaires, après avis du Conseil scientifique.
Le thème est différent chaque année et permet la réinterrogation, par internet ou téléphone, d’un échantillon qualifié de 20 000 répondants de la première phase afin d’aller plus loin sur certains sujets abordés dans le questionnaire « socle ».