Le « Bik a pawol » des parlementaires Nupes Guadeloupe sur la réforme Macron des retraites a rassemblé plus de 200 participants vendredi soir dans le restaurant An kann’la, aux Abymes.
Près de 4 heures d’échanges assez vifs autour des sénateurs Victorin Lurel et Victoire Jasmin, avec la participation de l’insoumis Michel Tola ainsi que les élus du groupe d’opposition Péyi Gwadloup du Conseil régional, à savoir Bernard Guillaume, Sylvie Anno-Chammougon, Loïc Martol et Hilaire Brudey.
Le modérateur était le Premier secrétaire du PS de Guadeloupe, Olivier Nicolas.
Après un exposé assez complet de Betty Besry, sous directrice en charge des retraites à la Caisse Générale de Sécurité Sociale, sur la situation des retraités en Guadeloupe et dans les Outre-mer chacun a été éclairé sur les impacts que le recul de l’âge légal de 62 à 64 ans aura dans ces territoires.
« Les preuves de la nocivité de la réforme des retraites sont accablantes en raison du nombre de personnes qui ont des carrières démarrées tardivement, hachées, en particulier les femmes, avec parfois des périodes de travail non déclaré, sans oublier le très nombre de personnes qui n’accèdent pas à leurs droits faute de les connaître, tout simplement », ont dit les intervenants.
Les parlementaires de groupes socialistes du Senat et de l’Assemblée nationale ont réaffirmé leur détermination à (tenter de) faire échec à la réforme qui continue son parcours au Parlement.
Les élus ont fustigé « des modalités choisies par le Gouvernement pour passer en force et arriver à ses fins quoi qu’il arrive. »
« C’est une très forte mobilisation aux côtés des forces syndicales dans les prochains jours qui pourra faire reculer le Gouvernement sur cette réforme injuste et injustifiée rejetée par une immense majorité de Français », ont dit les mêmes.
Le prochain rendez-vous des socialistes est à Saint-Claude, salle Coradin, ce lundi à 18 heures. Il devrait s’agit de préparer les mobilisations à venir.