En Guadeloupe, nombreux étaient les établissements scolaires fermés en raison de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Avec le collectif des organisations syndicales de Guadeloupe, les syndicats de l’Education nationale ont d’ores et déjà pris date pour la mobilisation générale du 7 février. Parmi les mots d’ordre de cet appel à la grève, le projet de loi pour la réforme des retraites, l’envoi,
L’appel à la mobilisation des organisations syndicales contre la réforme des retraites est de plus en plus suivi. Après une mise en jambe, le 19 janvier, qui s’est traduite par un défilé dans les rues de Pointe-à-Pitre, les syndicats de l’Education nationale étaient une nouvelle fois sur le pont pour dire « non » au recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
« Un tour de force. »
Eddy Ségur, Secrétaire général de la FSU.
Très tôt, ce mardi 31 janvier, l’accès aux écoles, collèges et lycées de Guadeloupe était bloqué. Palettes, banderoles, branchages… traduisaient la contestation. Dans certains établissements du 2nd degré, les élèves ont rejoint la mobilisation.
« Ensemble, nous avons réussi ce tour de force d’atteindre un nombre impressionnant d’établissements fermés, commente Eddy Ségur, Secrétaire général de la FSU Guadeloupe. Près de 40 à 45 % d’établissements ont répondu à l’appel, chacun organisant des rassemblements sur place, dans les communes de Guadeloupe, y compris à Saint-Martin. »
Après cette deuxième journée de mobilisation réussie dans l’Education nationale, la prochaine étape est d’ores et déjà fixée au 7 février, avec l’ensemble des organisations syndicales de Guadeloupe.
Cécilia Larney
Emplois, salaires, retraite, santé, eau…
L’abandon du projet de loi sur la réforme des retraites sera à nouveau à l’ordre du jour, mais aussi l’ensemble des revendications portées par les syndicats : l’accès à emploi, l’arrêt des suppressions de postes dans les services publics et l’Education, l’augmentation des salaires, la santé, la dégradation des conditions de travail dans le public et dans le privé et des conditions de vie au quotidien (absence d’eau au robinet, échouage de sargasses, pollution à la chlordécone…).