Le commissaire de police défend le policier accusé de corruption.
Dans l’affaire opposant le ressortissant indien Mehul Choksi à Interpol, un policier d’Antigua-et-Barbuda le lieu de résidence de Mehul Choksi aurait reçu des pots de vin afin d’assurer qu’il ne soit pas extrader en Inde.
Ce sont les accusations qui ont été faites par Kenneth Rijock, un blogueur indien dans son article publié le 13 janvier dernier. Mercredi 18 janvier 2023, le commissaire de police d’Antigua-et-Barbuda, Atlee Rodney a tenu à démentir les accusations portées par le blogueur indien.
Pour le commissaire de police, les accusations de Kenneth Rijock ont été portées sans aucune preuve et aucun travail journalistique d’investigation. « L’ensemble du blog est faux avec une recherche inadéquate ou inexistante des faits et a un but malveillant, cet article n’aurait jamais dû être publié », a-t-il affirmé.
Le commissaire a également rappelé que la police d’Antigua-et-Barbuda n’a pas d’intérêt à empêcher l’extradition de l’accusé et n’a pas le pouvoir de le faire de toute façon. Pourtant, selon les dires du blogueur, un officier de police et un magistrat auraient été payés par Choksi pour empêcher son extradition.
Mehul Choksi est recherché par la justice indienne qui a fait une demande d’extradition a Interpol qui a transmis cette demande au gouvernement d’Antigua-et-Barbuda qui fait parti du Commonwealth. Mehul Choksi a alors contesté cette demande d’extradition auprès des tribunaux d’Antigua-et-Barbuda, un jugement est prochainement attendu dans cette affaire.
Le policier accusé d’avoir accepté des pots de vin est l’inspecteur Adonis Henry qui a rencontré Mehul Choksi pour l’interroger sur l’affaire de son enlèvement présumé d’Antigua-et-Barbuda vers la Dominique.
Source : Antigua Observer
