Le Comité de pilotage du projet Action cœur de ville initié l’an dernier par la municipalité de Basse-Terre s’est réuni ce mardi à l’hôtel de ville. Les 54 dossiers qui le composent avancent à grand pas. A la grande satisfaction du maire André Atallah et de son équipe. Mais aussi des différents partenaires associés à ce programme ambitieux.
Outre les élus municipaux et les techniciens de la ville rassemblés autour de leur cheffe de projet, Adeline Bosc, plusieurs acteurs importants participaient à ce COPIL, certains en présentiel, d’autres par visioconférence : le Secrétaire général de la préfecture, Maurice Tubul, plusieurs services de l’Etat tels que la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement, et du Logement (DEAL) et la Direction des affaires Culturelles (DAC), et certains organismes institutionnels comme l’Etablissement public foncier (EPF) la Banque des territoires, la Chambre de commerce et d’industrie des îles de Guadeloupe, Action logement, le Conseil pour l’aménagement, l’urbanisme, et l’environnement (CAUE), et la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe.
Alléger la dette de la ville
Tous étaient réunis pour la présentation d’un point d’étape du projet après un peu plus d’une année de travail. Adeline Bosc a d’abord fait le bilan des actions conduites en 2022 en insistant notamment sur les dossiers les plus avancés : étude d’un plan de circulation et requalification des aires de stationnement, modernisation des systèmes de paiement des parkings (Pay by Phone), aménagement du premier tronçon de la rue de la République en voie semi-piétone, réhabilitation du passage des marches…
La cheffe de projet s’est ensuite attachée à développer en détail les actions prévues sur 2023-2024, en particulier la mise en place de navettes électriques gratuites (tucks-tucks) qui seront opérationnelles avant la fin de ce mois de janvier, la réhabilitation de la maison Liensol, bâtiment classé dont une partie accueillera un Centre d’interprétation du patrimoine, ainsi que l’aménagement de la place des esclaves. Dans ce cadre, la revalorisation de plusieurs immeubles (école Elie Chauffrein, clinique Tirolien, cinéma Tivoli…) et l’agrandissement et la modernisation du cinéma Le d’Arbaud sont également à l’étude.
Enfin, la transformation du parking Horizon Caraïbes, sur le bord de mer, permettra, après vente ou autorisation d’occupation temporaire à un opérateur privé, d’alléger sensiblement le budget de la ville qui doit aujourd’hui et pour 20 ans supporter une dette annuelle de 600 000€…
Un projet cohérent et crédible
Pour André Atallah, ce projet Action cœur de ville, complètement redéfini par la nouvelle équipe municipale, se distingue par sa cohérence. Il est le résultat d’un important travail de réflexion pour un développement harmonieux de la ville. « Notre objectif, a-t-il notamment déclaré, est de faire en sorte que, grâce à une amélioration des connexions entre le centre-ville et les parkings périphériques, Basse-Terre soit moins l’otage de la voiture et que notre ville respire. Je tiens à remercier les élus, et surtout l’équipe chargée du suivi de ce dossier. Leur investissement permet d’avoir une vraie vision, une vraie perspective pour notre capitale où chacun, partenaires publics et privés, trouveront leur place. »
De son côté, Maurice Tubul, Secrétaire général de la Préfecture, a estimé à l’issue de ce point d’étape que « ce programme est un projet réfléchi, crédible, et organisé pour répondre aussi bien que possible aux attentes des administrés et de tout le public, local comme touristes, qui fréquentent régulièrement Basse-Terre ». Il a tenu à renouveler l’engagement de l’Etat de continuer à être aux côtés de la municipalité pour le mener à bien.