Après la sortie du ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, demandant à toutes les parties de se mettre autour de la table de négociations, la situation s’est stabilisée à la centrale EDF PEI.
A l’initiative de la CGTG Energie, la grève faisait rage depuis 20 jours… ressentie durement par les Guadeloupéens puisque les moteurs étaient coupés et qu’EDF Guadeloupe devait alimenter ses clients avec 50% de capacités en moins.
Samedi, la CGTG Energie, mais aussi les organisations syndicales CFDT-PEI, FO Energie, Mines et Sud Energie ont réagi au courrier du ministre, qu’ils saluent. Ils se souviennent de lui quand il était préfet en Guadeloupe, il y a vingt ans, « initié aux conflits sociaux dans les branches des énergies, notamment en 2002. » Rappel sans doute émis par Jimmy Thélémaque, secrétaire général de la CGTG Energie, qui avait bloqué toute la Guadeloupe cette année là en déclenchant une grève mémorable.
Cependant, s’ils ont remis les moteurs en route à la Centrale de Jarry, les syndicats rappellent qu’ils manifestent pour l’application du droit du travail relative à la protection de la santé, à la rémunération, au calcul des congés pays, aux repos hebdomadaires, aux recours à l’intérim, aux cotisations sociales retraite et à l’application de textes d’ordre public.
« Croyant que la bonne foi doit l’emporter, disent-ils, nous exigeons en contrepartie (de la remise en route des moteurs) que les négociations reprennent loyalement sans autre délai et condition. »
