Guadeloupe. La Ligue des Droits de l’Homme proteste contre le sort fait à Me Gélabale

La Ligue des Droits de l’Homme (LDH), section de Guadeloupe, a publié et diffusé un communiqué dans lequel elle proteste contre un incident que se serait passé lors de la garde à vue dans les locaux de la police judiciaire entre l’avocate de Didier Dyvrande, militant, membre de la direction de l’UGTG, Me Josélaine Gélabale, et deux enquêteurs.

Didier Dyvrande répondait aux questions d’un enquêteur quand Me Gélabale a contesté le rendu des réponses de son client sur le procès-verbal. Le ton est monté. Me Gélabale a été mise à la porte du bureau après des échanges verbaux. Un gradé lui aurait promis que plainte allait être transmise au procureur pour outrage à fonctionnaire de police.

« La Police Judiciaire aurait-elle décidé de s’attaquer à un symbole essentiel de liberté dans une société démocratique, celui de la présence de l’avocat assistant son client gardé à vue, du respect des droits de la défense et des garanties fondamentales qui lui sont reconnues dans l’exercice de sa mission de défense ? », questionne la LDH.

Elle demande « autorités judiciaires de s’engager pleinement pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire. » De même elle interpelle « le Garde des Sceaux et le ministre de l’Intérieur sur les dérives policières qui entravent l’exercice de la fonction de défense en Guadeloupe. »

Le communiqué de la LDH :

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