En Guadeloupe, le Collectif en lutte clame sa détermination à « faire ce qu’il faut pour obtenir satisfaction » : la réintégration des personnels de santé suspendus sans salaire depuis un an.
Jusqu’à la fin de la semaine, le Collectif en lutte fait circuler dans les établissements de santé du public et du privé, dans les centres médico-sociaux… une pétition. Leurs collègues sont invités à signer le document certifiant qu’ils ne sont pas opposés au retour au sein de leurs établissements d’origine des « suspendus » et donc, non-vaccinés.
« Face à l’attitude des politiques qui veulent opposer les vaccinés aux non-vaccinés, nous avons mis en place cette pétition pour prouver que les collègues vaccinés ne sont pas opposés à la réintégration des non-vaccinés », indique Elière Guiéba, Secrétaire général de l’UTS-UGTG.
« Pour des raisons politiques, ils maintiennent leur position. »
Elière Guiéba, Secrétaire général de l’UTS-UGTG.
En une semaine, plus de 1500 signatures ont été collectées. Par la suite, un courrier sera adressé au ministère des Outre-mer, avec la pétition.
« Il n’y a rien qui bloque sur le plan sanitaire, soutient Elière Guiéba. Simplement, pour des raisons politiques, ils maintiennent leur position, leur refus de nous réintégrer sans véritable argument, alors que d’autres pays en dehors de la France le font. »
Ce jeudi 10 novembre, dès 8 heures, le Collectif en lutte sera sur plusieurs fronts : au tribunal de Pointe-à-Pitre où sont convoqués deux de leurs membres, au Centre hospitalier de Basse-Terre pour une journée de solidarité. A partir de 19 heures, le Collectif en lutte tiendra un meeting au Bik du CHU, à Pointe-à-Pitre, qui sera également le point de départ d’une nouvelle action en faveur des suspendus, ce samedi 12 novembre.