Avec une facture à plus de 300 000 euros en 2021, pour le traitement des déchets d’activités de soins à risques infectieux (Dasri), le Centre hospitalier de l’Ouest guyanais a mis en place plusieurs actions depuis la rentrée.
Avec 93 tonnes de déchets d’activités de soins à risques infectieux (Dasri) produites l’an dernier, le centre hospitalier de l’Ouest guyanais (Chog) se situe au même niveau que des hôpitaux bien plus gros que lui. Une activité qui n’est pas sans conséquence sur ses finances, puisque le traitement des Dasri est facturé au poids. Au Chog, la facture s’est élevée à 345 000 euros en 2021. Pour tenter de la réduire, plusieurs actions sont menées depuis la rentrée par Amour Panelle, hygiéniste de l’établissement, et ses collègues.
Un point d’étape dans 6 mois
Affiches, réunions d’information, rappels sur les bonnes pratiques en matière de tri des déchets, travail avec les cadres pour adapter les contenants à l’activité des services. Un précédent audit a révélé que tout est jeté dans les bacs à Dasri : essuie-tout, emballages papier… alors que leur place est avec les ordures ménagères. Un nouvel audit sera mené dans les prochains jours pour vérifier si ces premières actions ont un effet sur ce qui est retrouvé dans les bacs à Dasri.
Dans six mois, un point d’étape permettra de constater si la masse de Dasri à diminuer ou non. « Notre objectif est de diminuer notre quantité de Dasri et de passer à 70 % d’ordures ménagères pour 30 % de Dasri », indique Amour Panelle, hygiéniste du Centre hospitalier de l’Ouest guyanais.
