Après Fiona, la Guadeloupe panse ses plaies et pense à la suite. Si les infrastructures routières (routes et ponts, gués) ont souffert du passage de la tempête tropicale, si les gens ont souffert dans leur sentiment de bien-être controuvé et leurs biens souvent irrémédiablement endommages… l’économie locale en a pris un coup.
Certes, les marchands de meubles, de linge et de matériels électroménagers se frottent sans doute les mains… mais il y a des entreprises qui ont perdu leurs machines quand elles produisent, leur stock quand elles vendent.
Il y a des marins-pêcheurs qui ne trouvent plus rien à pêcher et à vendre parce que l’eau descendue des terres dans la mer a drainé toutes les pollutions de la Guadeloupe.
Il y a des éleveurs qui ont perdu tout leur cheptel noyé par les eaux.
Il y a des agriculteurs qui ont perdu leurs arbres fruitiers, leurs bananiers, leurs légumes…
Ary Chalus, le président de Région, poursuit ses visites sur le terrain.Il réconforte les sinistrés, passe dans les magasins, les entreprises, maintenant aussi sur les ports départementaux où les pêcheurs se lamentent, dans les champs où on le prend à témoin de la catastrophe.
Ce matin, il était à Capesterre Belle-Eau, reçu par le maire Jean-Philippe Courtois. Il y avait aussi Patrick Vial-Collet, président de la CCI IG, qui l’accompagne pour rencontrer ses mandants et plus généralement le monde économique.
Synthèse :
