L’ancien maire de Sainte-Anne, Garcin Malsa était accusé de « favoritisme » dans le cadre d’un marché public.
Lors d’un contrôle des finances de la commune en 2016 à Sainte-Anne, la Chambre Régionale des Comptes (CRC) avait estimé déceler « de graves irrégularités dans la commande publique pour la période 2000-2014 » durant laquelle Garcin Malsa, aujourd’hui âgé de 80 ans, était alors maire de la commune.
L’ancien maire était accusé de « favoritisme » dans le cadre d’un marché de nettoiement des voies et espaces publics en 2012 pour le bourg de Sainte-Anne et l’entretien de la route d’accès au Club Med. Jugé en juin après dépôt de plainte par l’actuel maire Jean-Michel Gémieux, l’ancien maire a été déclaré « non coupable » le lundi 12 septembre, par le tribunal correctionnel de Fort-de-France. Le Tribunal n’a pas suivi les réquisitions du ministère public qui avait demandé 12 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende, et 5 ans d’inéligibilité.
Rodolf Etienne