Santé. Un traitement de la prostate au laser

Accompagné par l’Agence Régionale de Santé de Guyane, le service urologie du Centre hospitalier de Kourou a fait l’acquisition d’un laser pour traiter la prostate. 

Ancien chef du service d’urologie de l’hôpital Bichat (AP-HP), le Pr Vincent Ravery, chef du service d’urologie au centre hospitalier de Kourou. Il s’est installé à Kourou il y a quatre ans, après avoir découvert la Guyane en tant que volontaire à l’aide technique (VAT) et lors de quelques remplacements.

Pr Ravery.

Avec ses collègues, le Pr Ravery a relancé la chirurgie de la prostate par célioscopie. « Elle avait été pratiquée en Guyane jusqu’au départ à la retraite du chirurgien », rappelle-t-il. Ces dernières années, l’Agence régionale de santé a aussi accompagné le service pour l’acquisition d’un laser pour traiter la prostate.

« En Guyane, les pathologies urologiques risquent d’augmenter, prévient le Pr Vincent Ravery. Le cancer de la prostate représente un tiers des cancers masculins, chez nous. » Le Centre hospitalier de Kourou détient une autorisation pour la chirurgie des cancers urologiques. Il a traité 44 patients en 2019.

Améliorer la prise en charge des patients sur le territoire

Les urologues de Kourou proposent des consultations au Centre hospitalier de Cayenne, le vendredi. Un urologue du service de Kourou se rend au Centre hospitalier de l’ouest guyanais (Chog) une fois par mois, pendant une semaine. Le Pr Ravery va à Saint-Georges trois fois par an, pendant deux jours. Des déplacements sont également organisés à Grand-Santi et Maripasoula deux fois par an, pendant deux jours également.

« Nous proposons aussi des Enseignements post-universitaires auprès des équipes soignantes. Nous avons réalisé un fascicule de prise en charge des urgences urologiques pour les trois Services d’accueil des urgences. Nous l’avons également adapté pour les centres de santé, avec un interne qui était à Maripasoula. »

Agréé pour accueillir des internes, le service d’urologie du Centre hospitalier de Kourou en a accueilli deux au cours des trois dernières années. Dans le rapport Igas (Inspection générale des affaires sociales) sur la création du CHU de Guyane, l’urologie est citée parmi les neuf « parcours universitaires prioritairement souhaitables ».

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