On en parle déjà. La campagne conjointe grippe/Covid débutera en octobre, selon le Bulletin officiel santé/protection sociale/solidarité.
La campagne 2022-2023 de vaccination contre la grippe saisonnière débutera le 18 octobre en Guyane, aux Antilles et dans l’Hexagone. Elle sera associée à une campagne de vaccination contre le Covid-19, « sous réserve de l’absence de vague épidémique liée au Covid-19 » avant cette date. L’information a été précisée dans le Bulletin officiel santé/protection sociale/solidarité du 29 juillet.
Les vaccins antigrippaux disponibles
Du 18 au 15 novembre, les doses de vaccins antigrippaux seront réservées aux publics ciblés par les recommandations, qui comptent désormais les professionnels exposés aux virus influenza porcins et aviaires.
Les vaccins antigrippaux disponibles pour la campagne 2022-2023 sont les suivants : Vaxigrip Tetra (Sanofi Pasteur), Influvac Tetra (Mylan) et Fluarix Tetra (GSK) à partir de l’âge de 6 mois, et Efluelda (Sanofi Pasteur) à partir de 65 ans.
Préparateurs et étudiants peuvent vacciner
La campagne de vaccination 2021-2022 a été la première au cours de laquelle l’administration des vaccins contre la grippe et le Covid-19 était recommandée. « Aucun signal particulier n’a été identifié par les dispositifs de pharmacovigilance (…) Les deux injections peuvent être pratiquées en même temps, mais sur deux sites de vaccination distincts avec un vaccin dans chaque bras. »
Le Bulletin officiel santé/protection sociale/solidarité rappelle que « plusieurs textes réglementaires ont récemment élargi les compétences des pharmaciens d’officine, des sages-femmes et des infirmiers (…) De façon dérogatoire et exceptionnelle, les préparateurs en pharmacie et les étudiants de deuxième et troisième années de pharmacie peuvent, sous certaines conditions, administrer les vaccins contre la grippe en pharmacie d’officine. »
Les autorités encouragent également « les professionnels en contact étroit et prolongé avec des personnes à risque » à se faire vacciner contre la grippe. Elles soulignent que la couverture vaccinale est particulièrement basse dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et autres établissements et services médico-sociaux.