Le gouvernement d’Antigua-et-Barbuda a lancé des dialogues avec les responsables de l’Union Européenne (UE) qui avaient menacé il y a quelques semaines de fermer l’espace Schengen à tous les pays qui ont adopté un programme de citoyenneté par investissement (CIP).
Le gouvernement d’Antigua-et-Barbuda a notamment proposé à l’UE de faire un audit sur le programme pour démontrer qu’il est sain économiquement.
Antigua-et-Barbuda ne veut pas se mettre l’Union Européenne à dos, mais souhaite toutefois conserver son programme CIP qui a rapporté des sommes d’argent importantes dans les caisses de l’état.
Au début du mois de juillet, le ministre de l’Information, Melford Nicholas, avait affirmé que le gouvernement s’engageait à « démontrer à l’Union Européenne que le programme n’était pas comme ils le percevaient » .
Une enquête a également été ouverte par le Caribbean Investigative Journalism Network (CIJN) et le Media Institute of the Caribbean. Selon les premiers rapports, le gouvernement aurait du mal à publier des rapports détaillés concernant le CIP dans les délais.
Les rapports concernant le mois de juin 2020 ont été reçus il y a quelques semaines par le CIJN. Les rapports qui concernent les périodes de juillet-décembre 2020, janvier-juin 2021 devraient être disponibles lors d’une prochaine séance du Parlement.
En outre, les rapports n’avaient pas les chiffres du fonds national de développement qui est le programme le plus utilisé du CIP.
Il s’agit d’un don direct et non-remboursable de 100 000 dollars (américains), tous les six mois.
Ces dons doivent être faits à un projet parrainé par le gouvernement ou à une organisation à but non-lucratif agréée.
Source : Antigua Observer
Lien : https://antiguaobserver.com/questions-linger-over-future-of-cip/