Après avoir dit son émotion de revenir en Guadeloupe après vingt ans d’absence, là où les problèmes sont différents de ceux qu’il a connus, le ministre délégué a répondu dès sa descente d’avion, mercredi, aux alentours de 19 h 30, à quelques questions.
Sur le sujet de la vie chère, il a rappelé que ce sujet vie chère n’est pas un sujet inflation. « On fait 4, 4,5. Quand j’étais jeune, c’était 17%. Cette inflation qu’on n’avait plus connue depuis longtemps se greffe sur un territoire où la pauvreté existe plus qu’avant, où la vie chère, la difficulté d’avoir un revenu s’expriment. »
Et de poursuivre : « Nous avons décidé d’approfondir, de transformer le bouclier qualité-prix sur lequel nous avons fait avec le ministre Darmanin une note pour le préfet avant mon départ de Paris, afin de lui demander de le porter à 5% de la consommation, de négocier avec tous ceux qui forment le prix pour avoir un panier stable sur douze mois. A Paris, je vais réunir les grandes enseignes pour leur dire de jouer le jeu. Si on fait ça, on aura fait un grand pas. On aura redonné du pouvoir d’achat. »
« Mon objectif est d’avancer sur la loi pouvoir d’achat telle qu’on va la faire sortir, avec des mesures en faveur des Outre-mer », concluait-il. Il a affirmé se vouloir dans l’action et non dans les mots… faisant référence aux attaques des députés lors de son passage à l’Assemblée nationale en début de semaine.
Ce matin, Jean-François Carenco rencontre le président Guy Losbar à la résidence départementale du Gosier — il a rencontré Ary Chalus, président de Région, à Paris, avant son départ vers les Antilles — , avant d’entamer un grand marathon de rencontre avec le patronat, les syndicat, les filières économiques, entrecoupé d’un déjeuner avec les artistes et acteurs de la culture.