Grand Messe ? Non, simplement la signature d’une convention du Service public d’Insertion et de l’Emploi (SPIE) entre l’Etat et le Département, pour mettre en place un conglomérat comprenant l’Etat, le Département, la CAF, la DDTS, Pôle Emploi, la Mission locale pour l’emploi, Cap Emploi et d’autres encore.
Le but de cette convention est de promouvoir, comme le rappelait Guy Losbar, président du Conseil départemental, « des démarches d’insertion durables dans l’emploi pour les publics précaires, ce qui constitue l’une des priorités phares du Conseil départemental. »
Salle comble à la résidence départementale du Gosier, autour du président Guy Losbar et du préfet de Région, Alexandre Rochatte. C’étaient les acteurs de cette convention, ceux qui vont l’animer sur le terrain.
Le président Guy Losbar :
La démarche SPIE devrait permettre à toutes les structures appelées à intervenir dans le parcours des personnes qui rencontrent des difficultés particulières pour s’insérer sur le marché du travail de se coordonner et de simplifier les démarches.
Comme le soulignait Catherine Romuald, directrice générale adjointe de l’Insertion au Département, « pas la peine qu’ils répètent dix fois la même histoire dans dix services différents. Ils viendront dans un service et ils auront les réponses à leurs interrogations. »
Les différents partenaires de cette convention seront sollicités en fonction des situations sur différentes thématiques : création d’entreprise, insertion, formation, handicap, logement, mobilité, etc.).
Le préfet Alexandre Rochatte :
Il s’agit de garantir à l’ensemble des bénéficiaires des minima sociaux un accompagnement qui repose sur une approche globale de leurs besoins et qui place le retour à l’activité au centre de leur parcours d’insertion.
Toujours Mme Romuald : « Le travail effectué se décline en trois axes :
. L’entrée dans le parcours. Celle-ci se fait à travers la définition du projet professionnel et le diagnostic socio-professionnel;
. Le suivi du parcours, phase d’accompagnement et de suivi pendant le parcours, avec une réorientation éventuelle…
. L’offre d’accompagnement social et professionnel, pour une mise en commun, une plus grande visibilité, un accès facilité. »
Ils seront au cœur du système :
Quels publics sont concernés ? Environ 6 000 personnes, des jeunes de 18 à 26 ans, sortant de l’aide sociale à l’enfance, des jeunes placés sous main de justice, des jeunes parents avec des freins sociaux.
Ce sont aussi des bénéficiaires du revenu de solidarité active, RSA, de plus de 50 ans, isolés avec enfants à charge et en recherche d’emploi, des hommes primo entrants de 26 à 40 ans et femmes célibataires primo entrants sans enfant.
Guy Losbar :
Mais aussi les demandeurs d’emploi handicapés bénéficiaires de l’allocation adultes handicapés et ceux sans revenu, les femmes demandeuses d’emploi âgées de 30 à, 45 ans, avec plus de trois ans d’inscription et sans revenu.
Un budget de 625 000 euros servira à financer le fonctionnement du SPIE, entre création d’outils collaboratifs, formations, etc.