Le sous-variant d’omicron BA.5 est désormais majoritaire en Guyane, avec près de 2000 cas en une semaine.
La semaine dernière, le sous-variant d’Omicron BA.5 a été détecté dans 55 % des échantillons. Un premier cas de BA.4 et un premier cas de BA.2.12.1 ont également été identifiés.
Les contaminations continuent de croître, principalement dans l’Ile-de-Cayenne et les Savanes. L’impact est en légère hausse dans les centres hospitaliers de Cayenne et Kourou.
Les sous-variants BA.4 et BA.5 s’imposent dans de nombreux pays. Au moins 63 en ont déjà détecté sur leur territoire, avec des niveaux de contaminations élevés, comme lors de la transition gamma-delta en Guyane en 2021.
Le port du masque redevient un réflexe
Dans certains pays, ces sous-variants provoquent une nouvelle vague immédiatement après la décrue de la précédente. Les connaissances sur leur sévérité sont encore très parcellaires, pour l’essentiel limitée à des essais en laboratoire.
Alors que les contaminations continuent de grimper – la Guyane a enregistré près de 2 000 cas en une semaine – les gestes qui protègent et limitent la propagation du virus, ainsi que le port du masque refont leur apparition.
En début de semaine, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon a demandé à la population de « remettre le masque dans les transports », par civisme. Cela peut aussi être utile dans les lieux clos et avec une forte densité de population : cinémas, salles de classe, bureaux…