A Vieux-Habitants, les scientifiques continuent de créer l’animation au centre-ville.
Initiée par Livio Ruffine, chercheur à l’Ifremer de Brest, avec la ville de Vieux-Habitants, la commune qui l’a vu grandir, et ses confrères chercheurs, ingénieurs, doctorants…, rattachés à différents laboratoires européens, la Fête des géosciences se poursuit ce lundi 27 juin.
Après une première journée, ce dimanche 26 juin, consacrée aux échanges, ateliers, démonstrations avec le grand public, les chercheurs, ingénieurs, doctorants… ont accueilli 200 élèves de la Côte sous-le-vent (Deshaies, Pointe-Noire, Vieux-Habitants et Baillif) depuis ce lundi matin.
Mettre le discours scientifique à la portée de tous
Dimanche, les neuf ateliers proposés au public ont suscité l’intérêt des visiteurs de passage dans la commune ou résidents.
« Le bilan de cette première journée est satisfaisant, commente Livio Ruffine, chercheur. Il y a eu un véritable échange avec le public. J’ai pu constater que les gens s’intéressent d’autant plus à un sujet quand ils savent qu’il peut y avoir des conséquences sur leur vie… ils posent des questions qui nous poussent à faire de la vulgarisation, à adapter notre discours au grand public. »
Parmi les intervenants de la Fête des géosciences, l’Université des Antilles. « C’est toujours intéressant de montrer ce que nous faisons au public, souligne Jean-Frédéric Lebrun, géologue, professeur des Universités, à Fouillole, et d’expliquer ce qui se passe, notamment au niveau des phénomènes géologiques qui concernent nos régions : tremblement de terre, éruption volcanique, tsunami… Pour les enfants, c’est important de montrer que la science est utile au quotidien et d’éveiller leur curiosité en ce sens. »
« Les élèves d’aujourd’hui résoudront les problèmes que nous identifions ! »
Livio Ruffine, chercheur à l’Ifremer
Un exercice de pédagogie pour les grands et les petits avec le vœu que ces derniers se laissent tenter par la voie des sciences. Livio Ruffine envisage déjà, lors d’une prochaine mission aux Antilles d’intervenir auprès des collégiens, lycéens… pour expliquer l’importance des activités de recherche.
« Ce matin, nous avons accueilli des élèves de la Côte sous-le-vent en espérant les motiver et éveiller des vocations, poursuit Livio Ruffine. Nous comptons sur eux ! C’est important qu’ils sachent comment nous travaillons et que nous sachions ce qu’ils attendent de la science. Surtout, nous leur dirons que nous avons besoin d’eux : c’est eux qui résoudront les problèmes que nous identifions aujourd’hui ! »
Cécilia Larney